segunda-feira, 31 de agosto de 2015

Os Muros da Vergonha (2) - Ceuta e Melilla



A 13 de agosto de 1961 foi construído o Muro de Berlim. Até à sua queda, em 1989, o chamado mundo democrático criticou a sua existência e lutou pela sua destruição. A data, 09/11/1989, continua todos os anos a ser celebrada. Na minha opinião, muito bem.

Infelizmente, a vida tem muitas contradições. Muitos dos países que durante 28 anos participaram nesta luta são os mesmos que silenciam hoje a existência de outros muros. Muros da vergonha que impedem a felicidade de muitos, a fuga de outros da miséria, da fome e da guerra.

E até há quem queira construir outros.

Vamos falar deles!

Ceuta e Mellilla

"Migration Beyond Crisis Mode" - Ana Palacio


Over the past seven years, Europe has been in crisis mode almost without interruption. From Ukraine to Greece, events have led the continent from the frying pan to the fire and back again, with all of the attendant summitry, declarations, and brinkmanship. Now, it is a migration crisis – one that is unlikely to be resolved in the foreseeable future – that is commanding the European Union’s attention. But, if Europe is to respond effectively, it must move beyond crisis mode to understand both what it is facing and what it wants to achieve.

terça-feira, 25 de agosto de 2015

Memórias da 2ª Guerra Mundial - Libertação de Paris - 25/08/1944


"Cinema of the United States (2) - Kinetoscope"


"Europe’s Migration Paralysis" - Joschka Fischer



For many centuries, Europe was a continent plagued by wars, famines, and poverty. Millions of Europeans were driven to emigrate by economic and social deprivation. They sailed across the Atlantic to North and South America, and to places as far away as Australia, to escape misery and seek a better life for themselves and their children.

Happy Orange Day!




segunda-feira, 24 de agosto de 2015

Léo Ferré - 24/08/1916


Lettre de Léo Ferré à un miroir

Tu es la photo fugitive où veillent des cadences, Miroir, matière où la lumière se casse et réfléchit un songe de molécules. Narcisse t'a sacré et ton règne s'égare aujourd'hui au fronton des magazines en y fixant tes images mouvantes. Tu finis dans l'encre et le papier glacé. Peindre ton vide, ta nudité, ce serait là le comble de l'épure. Dans le néant, tu fais des rêves de néant et nous en donne la réplique. Rêve donc tout seul !

L'impassibilité de ton lac où frisent des participes me glace « J'ai été belle ! Reine, les gens se prosternaient devant moi et tu gardes dans quelque ombre de tain la courbe de leurs oraisons. Redis-moi les génuflexions, les grâces, les pénitences, redis-moi ma peau de neige et son délire de rose dans les bras de la passion, raconte-moi une fois encore avant que je ne passe à travers toi pour me perdre et me mordre la queue, pour renaître à la clarté des yeux étrangers, raconte-moi les heures où me fardant tu reflétais l'inutile beauté dans laquelle j'étais insouciante et tout enclose dans la mémoire des rides… »

Tu es une eau solide que l'on boit du regard et qui grise, une eau dormante où gît le temps dont tu as pris le risque. Le temps, dans les miroirs, n'est plus le temps des hommes, il est figé, nu, grave. Il se pourrit d'éternité.

Dans la nuit, tu allumes des tempêtes et, au bord du vide, ta position de dormeur éveillé inquiète l'aventure. Dans les yeux de la Femme je te soumets et me dédouble, mais ton privilège de brillance a tôt fait de vaincre mon pauvre regard dans l'abîme des larmes. Toujours brouillés, les yeux, tes frères, s'éteignent d'un sourire, d'un spasme. Toi, tu projettes alentour de ton champ d'investigation des aveux formels, l'Être, et non plus la chair. Ma main sur toi, comme une caresse, caresse une autre main, celle que j'invente, en revers, et dans mes yeux je vois ma nuque. L'Être ne se regarde pas.

Je voudrais que tu me rendes mes pensées d'autrefois ou l'autrefois de mes pensées, ce qui m'est indifférent puisque les pensées n'ont ni passé, ni avenir et meurent d'un présent multiforme et statique. L'autrefois, que tes images ont catalogué au fond d'un plat sinistre où cuisent des fantômes, est un adverbe qui nous distrait de l'oubli. Les adverbes toujours nous trompent. Les adverbes sont frauduleux. Quand ils sont vieux, quand ils ont trop usé nos paroles avides, on les substantivise, on dit « l'autrefois », le « toujours », le « jamais », « l'ailleurs »… Oui, l'ailleurs… Tous ces mots, quand ils te regardent, que leur reflètes-tu ? Ils se cassent la figure sur ta transparence avortée. Car nous te regardons avec des mots : les yeux, les lèvres, les cheveux gris, les cernes, les rides… Ah ! les rides, elles ont fait ta fortune, tu n'es qu'un attirail de vieux et de coquette, tu es un complice qui ne ment jamais, mais qui veut bien sourire si l'on te sourit…

Quand je passe devant toi, dans le couloir, tu me renvoies l'image d'un piège : c'est toi l'oiseau et moi la glu, et je me colle à toi, bouche à bouche et la brume de nos haleines n'est qu'une gaze de nausée… Des fois, j'ai voulu plonger dans ton eau pure, pour sonder ta mémoire abyssale. Je n'en suis jamais revenu. J'ai dû me perdre dans des coutures. Le cas de Narcisse est un cas d'urgence : l'urgence de l'urgence, le drame du drame, le rire du rire… Tu n'es que l'écho des petits problèmes. Tu as le bégaiement de nos alarmes.

Si la réflexion n'existait pas, si l'eau claire non plus n'existait pas, si la photo et tous ses dérivés non plus n'existaient pas, enfin si nous n'avions aucun moyen de « nous voir », de « nous regarder », pourrions-nous compter sur l'Autre, sur l'Étranger, pour nous dire comment nous sommes faits, pour nous dire notre nez, nos regards ? Il faudrait peut-être nous couper la tête et la mettre en face de nous ! Une tête de Venise, une tête de Louis XVI, une tête de veau ? Nous nous prendrions peut-être pour veaux à tête plate, il suffirait que d'autres nous le disent : Tu as une tête de veau, mais plate… Alors, la nuit, nous la prendrions cette tête, entre nos mains, en nous disant : « Je ne suis qu'un veau… »

Que la laideur de l'homme serait à l'aise si tu n'existais pas, quel alibi ! Fugitive photo où veillent des cadences, où la lumière se casse et réfléchit un songe de molécules… Quand je pense que tu n'as pas encore vu que je me teignais les cheveux ! Tu ne vois donc pas la Vérité ? Au fait, qui la voit ?


World Press Cartoons 2015 - 3


Madre Teresa de Yaser Khanbaray - Irão, Menção Honrosa

Simone Weil - m. 24/08/1943



domingo, 23 de agosto de 2015

Os muros da vergonha (1) - Cisjordânia


A 13 de agosto de 1961 foi construído o Muro de Berlim. Até à sua queda, em 1989, o chamado mundo democrático criticou a sua existência e lutou pela sua destruição. A data, 09/11/1989, continua todos os anos a ser celebrada. Na minha opinião, muito bem.

Infelizmente, a vida tem muitas contradições. Muitos dos países que durante 28 anos participaram nesta luta são os mesmos que silenciam hoje a existência de outros muros. Muros da vergonha que impedem a felicidade de muitos, a fuga de outros da miséria, da fome e da guerra.

E até há quem queira construir outros.

Vamos falar deles!

Cisjordânia

O Muro da Cisjordânia — ou “Muro da Vergonha”, como é chamado pelos críticos da ocupação israelita — começou a ser construído em 2002, período da Segunda Intifada, e separa Israel do território palestiniano da Cisjordânia. Na época, foi dito que o intuito era impedir a entrada de palestinianos para prevenir atos de terrorismo. Na verdade, o muro é uma ferramenta utilizada por Israel para, além de interditar as negociações de paz estabelece unilateralmente novas fronteiras,

International Day for the Remembrance of the slave trade and its abolition


International Day for the Remembrance of the Slave Trade and its Abolition is both a tribute to every victim and their resistance against slavery and a call for truth, justice and dialogue between peoples. The history of the slave trade is that of a battle, and eventually a victory, for freedom and human rights, symbolized by the uprising of the slaves of Santo Domingo on the night of 22 to 23 August 1791.

Irina Bokova - Unesco


"A New Approach to Eurozone Sovereign Debt" - Yanis Varoufakis


Greece’s public debt has been put back on Europe’s agenda. Indeed, this was perhaps the Greek government’s main achievement during its agonizing five-month standoff with its creditors. After years of “extend and pretend,” today almost everyone agrees that debt restructuring is essential. Most important, this is true not just for Greece.

segunda-feira, 17 de agosto de 2015

Livro Recomendado - "Stoner"


De John Edward Williams

"Os três da vida airada" - Manuel Carvalho da Silva



A realidade de que nos falam Cavaco Silva, Passos Coelho e Paulo Portas, nas suas pregações e "conversas em família", não cola com a vida concreta da esmagadora maioria dos portugueses. Sustenta-se em ardilosos argumentos, em meias- verdades ou mentiras exaustivamente repetidas, na exploração de medos decorrentes dos complicados problemas que nos afligem no plano nacional e europeu, na tortura de números para que digam o que eles pretendem. Esta "realidade" vai pairando sobre a sociedade e pode impregnar-se e atrofiar-nos o futuro.

Algumas almas rendidas às "novidades" do neoliberalismo e os paladinos da ordem das velhas sociedades clamam que a "realidade é de direita", concluindo que não há alternativas porque é moderno sujeitarmo-nos a humilhações, ao acentuar das desigualdades, ao estilhaçar da democracia.

Aquelas três personagens, que nos últimos quatro anos articuladamente nos desgovernaram, tudo fazem para que os portugueses se submetam às instituições, aos tratados, às práticas políticas da União Europeia, quando está hoje sobejamente demonstrado que os dogmas e valores por que se regem estão à margem da vontade dos povos europeus, povos livres e iguais entre si, empenhados em construir sociedades solidárias com desenvolvimento humano e paz. A realidade que nos conduz ao futuro - sempre uma construção humana - é a que emana dos anseios das pessoas, da sua ação individual e coletiva, não aquilo que nos querem impor a partir do que cabe naqueles espartilhos.

A vida dos portugueses nestes últimos anos foi marcada por muito sofrimento injusto, por perda de esperança e de confiança, por sentimentos de impotência face à avalancha de "políticas inevitáveis". O país está a perder população e a desestruturar-se, a destruir capacidades para o seu desenvolvimento.

O caminho para dar a volta a este estado de coisas passa por não nos submetermos "à realidade" inventada por estes governantes, por tomarmos o desafio de exigir verdade e agir com dignidade. O que aquele trio da vida airada gerou, como ainda esta semana a CGTP-IN denunciou, em consonância com outros estudos sérios, foi o agravamento das desigualdades na repartição do rendimento - tendo a riqueza relativa a ordenados e salários passado de 36,1% em 2011 para 34,5% em 2014, enquanto os lucros, que já tinham um peso maior no PIB, passaram de 41,6% para 43,3% -; muitas mais horas trabalhadas por ano pelos mesmos salários; um sistema tributário ainda mais injusto; mais pobreza e menos recursos para quem é pobre; depauperação das funções sociais do Estado, com profundas implicações para a coesão social e o desenvolvimento do país.

A "estabilidade política" reclamada pelo presidente da República (PR) e pelos partidos do Governo não é mais do que um convite aos portugueses para aceitarem a inevitabilidade daquelas políticas desastrosas e se distanciarem do acompanhamento crítico da vida política, da intervenção pública que põe a nu as destruições causadas e obriga a mudanças de rumo.

Com a crise, veio ao de cima a frágil formação democrática do PR, a sua perspetiva económica que nega a economia política e expressões de compromisso com gente que vive de promiscuidades. Isso articulou-se em pleno com os objetivos do grande poder económico e financeiro internacional e nacional, de que Passos é o governante de serviço, e com a agenda social retrógrada dos setores mais conservadores e reacionários, de que Portas e outros ministros são eficazes executantes.

A Cavaco Silva só preocupa que o poder seja exercido por forças que garantam a subjugação. Perante tantos desafios com que nos deparamos é incapaz de apelar aos portugueses para fazerem do próximo ato eleitoral um tempo de debate sobre os seus problemas, as suas causas e as formas de os resolver; nem um apelo para que se mobilizem e participem ativamente nas eleições. Ele pré-define políticas e governantes e convida os portugueses a sancionar as suas escolhas.

Para travar a exploração, para recuperarmos soberania e democracia, é preciso desconstruir este trio e derrotar as políticas que se propõe prosseguir.

"GRÈCE : ALEXIS TSIPRAS ACCEPTE UN NOUVEAU « NOEUD COULANT »"


Les conditions fixées par l’Eurogroupe et le nouveau mémorandum place le gouvernement grec dans une situation de surveillance renforcée.Lors du prochain débat sur la question de confiance qu’il pose à la Vouli, le parlement hellénique, le premier ministre Alexis Tsipras pourra défendre quelques succès obtenus lors de la semaine qui s’achève ce 15 août.

domingo, 16 de agosto de 2015

"La austeridad ha fracasado: carta abierta de Thomas Piketty y otros economistas a Angela Merkel"


La interminable austeridad que se intenta hacer tragar a la fuerza al pueblo griego básicamente no funciona. Grecia ha dicho ahora basta ya de modo resonante.


Como la mayoría del mundo ya sabía, las exigencias financieras hechas por Europa han aplastado a la economía griega, han llevado a un desempleo masivo, a un derrumbe del sistema bancario, han empeorado bastante más la crisis, con un problema de deuda que se ha acrecentado hasta un 175 % del PIB impagable. La economía yace hoy quebrantada con una caída en picado de los ingresos, la producción y el empleo deprimidos, y las empresas famélicas de capital.


El impacto humanitario ha resultado colosal—hoy el 40 % de los niños vive en la pobreza, la mortalidad infantil se ha disparado y el desempleo juvenil se acerca al 50 %. La corrupción, la evasión fiscal y la mala contabilidad de anteriores gobiernos griegos contribuyeron a crear el problema de la deuda. Los griegos se han plegado a buena parte de la demanda de austeridad de la canciller alemana Angela Merkel —recorte de salarios, recorte del gasto público, tajos a las pensiones, privatizadas y desreguladas, y aumento de impuestos. Pero en años recientes los llamados programas de ajuste infligidos a países como Grecia sólo han servido para crear una Gran Depresión como no habíamos visto en Europa desde 1929-1933. La medicina prescrita por el Ministerio de Finanzas alemán y Bruselas ha sangrado al paciente, no ha curado la enfermedad.


Juntos apremiamos a la canciller Merkel y a la troika a efectuar una corrección de rumbo para evitar mayores desastres y permitir que Grecia permanezca en la eurozona. Ahora mismo se le está pidiendo al gobierno griego que se ponga una pistola en la cabeza y apriete el gatillo. Por desgracia, la bala no solo acabará con el futuro de Grecia en Europa. El daño colateral acabará con la eurozona como ejemplo de esperanza, democracia y prosperidad y podría llevar a consecuencias económicas de largo alcance en todo el mundo.


En la década de 1950, Europa se fundó sobre el perdón de deudas pasadas, sobre todo las de Alemania, lo que generó una aportación masiva al crecimiento económico y la paz de la postguerra. Hoy necesitamos reestructurar y reducir la deuda griega, dejar espacio para que la economía pueda respirar y recuperarse, y permitir que Grecia vaya pagando un gravamen reducido de la deuda durante un largo periodo de tiempo. Este es el momento de repensar con humanidad el programa de austeridad, punitivo y fracasado, de años recientes y avenirse a una reducción considerable de las deudas griegas en conjunción con reformas muy necesarias en Grecia.


Nuestro mensaje a la canciller Merkel es bien claro: le apremiamos a emprender esta acción vital de liderazgo para con Grecia y Alemania, y también ante el mundo. La historia le recordará por su forma de actuar en esta semana. Esperamos y contamos con que haga posible que se den pasos audaces y generosos en relación con Grecia que sean de utilidad para Europa en las generaciones por venir.


Atentamente,


Heiner Flassbeck, ex-secretario de Estado del Ministerio Federal de Finanzas alemán


Thomas Piketty, profesor de Economía de la Escuela de Economía de París


Jeffrey D. Sachs, profesor de Desarrollo Sostenible, profesor de Política de Salud y Gestión, director del Instituto de la Tierra de la Universidad de Columbia


Dani Rodrik, profesor Fundación Ford de Economía Política Internacional, Escuela Kennedy de Harvard


Simon Wren-Lewis, profesor de Política Económica de la Escuela Blavatnik de Gobierno, Universidad de Oxford

Elvis!




Elvis Presley

"Les images peintes sont l’égal de la parole, sans se confondre avec elle"


Lettre de René Magritte à André Bosmans

Cher ami,

Voici quelques notes qui pourront peut-être vous être utiles, comme point de départ à vos réflexions ? Je suis heureux de savoir que cela vous tente d’écrire cette monographie. Si j’ai de nouvelles notes, je vous les enverrai.

Bien affectueusement à vous,

RM

Dans l’image d’un personnage debout avec l’inscription : Personnage assis, le mot assis veut dire : posé sur un siège, c’est-à-dire au sens propre et non dans le sens humoristique (« au figuré ») qui signifierait « confortablement établi, prospère, etc… Le sens propre étant le seul à prendre en considération, il exclut l’allégorie (le sens figuré).

Le sens propre appartient au langage personnel, non soumis au dictionnaire. Il requiert la présence d’esprit qui distingue le langage vulgaire et le langage secret de l’authenticité.

Le langage vulgaire est la langue morte qui prive de vie les mots.

Le langage de l’authenticité « donne la parole » aux mots en leur faisant dire ce qu’ils n’ont jamais dit.

*

Les images peintes sont l’égal de la parole, sans se confondre avec elle. Ce que l’image peut montrer, la parole ne peut le dire, ce que dit le langage, l’image ne peut le montrer. Ce que les images peintes « montrent » et ce que la parole « dit » sont cependant (peuvent être cependant) une même chose. Mais transposer en dire ce qui est montré(ou transposer en montré ce qui est dit) ne consiste pas en une « traduction » dont on aurait les termes équivalents, une sorte de dictionnaire images-paroles, paroles-images. La « transposition » est une rencontre qui ne résulte que d’une création égale à celle de la chose à transposer.

Devant ces images qui montrent tout ce qu’elles sont, où rien n’est caché, la pensée est responsable de ce qu’elle pense si elle ne se dérobe en ayant recours à une « interprétation allégorique », c’est-à-dire à l’habitude de ne rien voir au sens propre. Une telle habitude de tout interpréter au « sens figuré » n’engage la pensée à aucune responsabilité essentielle.

*

Les images peintes sont invisibles, ne sont pas connaissables si l’on regarde les produits colorants, avec lesquels elles ont été peintes. Ces produits, « la matière », n’acquièrent aucune nouvelle caractéristique matérielle lorsqu’elle a été manipulée par un peintre, sauf de perdre tout intérêt et de perdre son apparence effective pour ne laisser apparaître que l’image de la pensée.


segunda-feira, 10 de agosto de 2015

"Assad devra choisir : sauver Damas ou sauver Alep ?"


Les prises de Jisr el-Choughour, d'Idleb et de Palmyre par les groupes armés ont entraîné un affaiblissement significatif du régime de Damas. La perte de contrôle de plus des 2/3 du territoire par les forces loyalistes a relancé les rumeurs sur la chute irrémédiable du régime de Bachar el-Assad, réélu il y a un an jour pour jour à la tête de la Syrie. Qu'en est-il réellement sur le terrain ?

"Aprender com a Segurança Social" - Sandra Monteiro


Um ano depois do colapso do Banco Espírito Santo (BES) e do grupo do mesmo nome, que por sua vez se seguiu a uma crise financeira sem precedentes, com os Estados a serem chamados a injectar milhares de milhões de euros em situações de falências, más gestões e fraudes bancárias, dir-se-ia que era má altura para partidos em campanha eleitoral, sobretudo em países com crises sem fim à vista, recuperarem propostas de privatização, mesmo que parcial, do sistema de Segurança Social.

Dir-se-ia mesmo que dificilmente poderiam encontrar pior momento para o fazer, pois está muito viva a memória da facilidade com que as perdas de instituições bancárias se repercutem em perdas para os investidores privados e para os orçamentos públicos, da situação em que ficam os que depositaram as poupanças de uma vida de trabalho em fundos bancários. Neste cenário, cuja repetição é mais que provável numa economia financeirizada que os poderes públicos mal regulam, quem arriscará entregar parte dos rendimentos do seu trabalho a fundos de pensões privadas ou mutualistas quando o risco é ficar sem nada?

O problema é que as aprendizagens que as sociedades fazem sobre os dramas que as afligem são, elas próprias, um campo de combate. E o drama de um sistema financeiro instável, orientado para interesses privados mas protegidos pelos poderes públicos quando se trata de escolher a quem infligir perdas (bancos ou cidadãos), não é o único que aflige o cidadão comum. Não é sequer necessariamente o drama que todos vêem por detrás dos problemas que enfrentam no quotidiano – apesar de nele residir a compreensão do capitalismo financeiro actual. No quotidiano, para a maioria, o difícil é pagar as contas do mês, ter emprego ou viver com uma pensão de pobreza e constantemente reduzida.

Se, por um lado, a confiança no sector financeiro pode atingir mínimos históricos, e se a compreensão da sua responsabilidade na crise talvez nunca tenha sido tão elevada, também é verdade que a degradação da confiança nos poderes públicos – com governos e Estado a serem bastante confundidos – não lhe fica muito atrás. Quando a coligação hoje no governo se apresenta a eleições propondo, mesmo que quase sem dados concretos, uma privatização parcial da Segurança Social, está também a colher os trágicos frutos de uma governação que se empenhou activamente, com grande sucesso, em retirar aos cidadãos a confiança no Estado social e nos seus subsistemas de Saúde, Educação e Segurança Social – a confiança de que este definia e protegia um quadro universal, redistributivo e solidário destinado a promover igualdade de oportunidades para todos e uma sociedade de bem-estar.

Como explicar de outro modo, por exemplo, que Pedro Santana Lopes consiga afirmar várias vezes no Frente a Frente da SIC Notícias (4 de Agosto de 2015) que não há ninguém nas gerações dos 30 e dos 40 anos que acredite que terá direito a uma pensão da Segurança Social actual, o que justifica, a seu ver, a procura de alternativas de financiamento, sem que isso suscite a oposição do membro do Partido Socialista presente, António Vitorino, e que obtenha até um olhar de concordância por parte da jornalista Ana Lourenço, normalmente imperturbável, quando é repetidamente instada pelo entrevistado a rever-se naquele perfil geracional? É assim que se vai criando o senso comum dominante, esse «toda a gente sabe» que na verdade se inspira numa parte (significante) da realidade para construir uma outra (generalizada) assente em propostas que passam a escapar cada vez mais ao debate democrático das alternativas.

Neste último ano de vida política activa de Aníbal Cavaco Silva, convém lembrar que estas propostas de reconfiguração neoliberal do Estado e da sociedade não são de agora. Desde a primeira experiência neoliberal, protagonizada por Cavaco Silva no final dos anos 80 e em grande medida mantida pelos governos que se lhe seguiram, que estão em cima da mesa medidas que ameaçam destruir o Estado social de acesso universal e tendencialmente gratuito, fundado na redistribuição fiscal e contributiva. Mais sociais-democratas ou mais sociais-liberais, a machadada surge com a incapacidade de perceber que deixar de garantir o financiamento sustentável de um sistema é trabalhar para a sua perdição.

Nos anos 80 e 90 assiste-se às primeiras experiências de ensino superior privado, hospitais privados e seguros de pensões privados. Mas o seu alcance ficou aquém das expectativas liberais, fosse pela exiguidade do mercado, fosse pelo apego dos cidadãos aos seus serviços públicos. Como certamente aprenderam os neoliberais, é muito mais difícil impor transformações que põem em causa a democracia e o Estado social a sociedades que não estejam em crises profundas e onde eles funcionem bem. Seguiram-se anos de imaginação de engenharias liberais para menorizar o risco dos investidores privados (concessões, parcerias público-privado…) e de degradação dos serviços, devidamente acompanhada por campanhas mediáticas muito centradas em casos chocantes.

Com a crise, a construção fáctica e mediática do «não há dinheiro nem alternativa» deu aos governantes o pretexto da dívida para se aceitar uma arquitectura institucional e monetária europeia fundada em regras irresponsáveis e devastadoras do Estado social. A proposta da coligação de permitir que os cidadãos detentores de maiores rendimentos possam, a partir de um determinado nível de descontos, retirar uma parte das suas contribuições do sistema de Segurança Social (sistema de plafonamento) [1] não é apenas uma forma de favorecer os negócios de fundos privados e mutualistas. É também uma forma de excluir do sistema público grande parte dos meios financeiros que lhe garantiriam a sustentabilidade, sobretudo num contexto em que ela é ameaçada por todas as outras políticas em curso (fomento da emigração, do desemprego, dos salários baixos, etc.).

Depois de retirar cada vez mais poder de compra aos actuais pensionistas e de abandonar à lei da selva grande parte dos que excluiu da protecção social (a começar por metade dos desempregados), a coligação no governo entende ser altura de dizer o mínimo possível sobre os próximos cortes a infligir aos pensionistas actuais (de onde virão os 600 milhões de euros prometidos a Bruxelas?) e de aliciar os que agora entram na vida activa a perder toda a esperança de virem a ter uma pensão digna e paga pelo Estado. Que percam toda a esperança na universalidade, na redistribuição, na solidariedade inter-geracional, isto é, nos mesmos princípios de funcionamento que deram ao trabalhador recém-chegado à vida activa cuidados neo-natais, planos de vacinação, escola pública, avós que puderam ajudar os pais quando eles foram para o desemprego e muitas outras realidades até há pouco tão inscritas no nosso ADN civilizacional que nos esquecemos de as defender.

A «liberdade de escolha», essa mesma que deixa de fora pobres e classes médias e cria o Estado social mínimo e assistencialista, é um monstro que ciclicamente toma por alvo o subsistema público que considera, nesse momento, mais permeável. Desta vez quer entrar pela Segurança Social, mas os seus efeitos são sempre os mesmos: destruir um sistema público e universal que é, em todos os países onde aplicado, o factor que mais contribui, a par das leis laborais, para tornar as sociedades mais coesas e justas. Convém lembrar isto, e travar este combate. Mas sem esquecer que, a prazo, o pior carrasco do Estado social será aquele que, neste momento decisivo, não exigir a reestruturação da dívida, não compreender que esta Europa não é a da democracia e a da justiça social, e se limitar a encaminhar-nos para o abismo do empobrecimento perpétuo.

"Alemanha lucrou mais de 100 mil milhões com crise grega"


Porque não querem renegociar as dívidas? Eis a explicação:

A Alemanha "beneficiou claramente com a crise grega", em mais de 100 mil milhões de euros, refere o Instituto de Investigação Económica Halle, membro da Associação Leibniz.

Já em março de 2014, o economista Paulo Nogueira Batista Jr. numa entrevista à Alpha TV, tinha afirmado que o resgate grego serviu para “salvar bancos franceses e alemães”:

domingo, 9 de agosto de 2015

"What Should We Do if the Islamic State Wins?"


It’s time to ponder a troubling possibility: What should we do if the Islamic State wins? By “wins,” I don’t mean it spreads like wildfire throughout the Muslim world, eventually establishing a caliphate from Baghdad to Rabat and beyond. That’s what its leaders say they are going to do, but revolutionary ambitions are not reality and that possibility is particularly far-fetched. Rather, an Islamic State victory would mean that the group retained power in the areas it now controls and successfully defied outside efforts to “degrade and destroy” it. So the question is: What do we do if the Islamic State becomes a real state and demonstrates real staying power?

"Veux-tu que je t'embrasse en crevant?"


Verlaine avait quitté femme et enfants, emploi et respectabilité pour suivre son amour fou et vivre son idylle charnelle et poétique avec le génial adolescent, incarnation et verbe de la révolte. Après lui avoir tiré une balle, il en vient à la décomposition finale. Cédant aux sirènes de la société (normes, épouse), ce road-movie trépidant s’essouffle : s’il menace de se suicider, c’est la religion qui annonce son retour !

En mer

Mon ami,

Je ne sais si tu seras encore à Londres quand ceci t'arrivera. Je tiens pourtant à te dire que tu dois, au fond, comprendre, enfin, qu'il me fallait absolument partir, que cette vie violente et toute de scènes sans motif que ta fantaisie ne pouvait m'aller foutre plus !

Seulement, comme je t'aimais immensément (Honni soit qui mal y pense !) je tiens aussi à te confirmer que si – d'ici à 3 jours, je ne suis pas r'avec ma femme, dans des conditions parfaites, je me brûle la gueule : 3 jours d'hôtel, unrivolvita, ça coûte : de là, ma « pingrerie » de tantôt. Tu devrais me pardonner. – Si, comme c'est trop probâbe, je dois faire cette dernière connerie, je la ferai du moins en brave con. – Ma dernière pensée, mon ami, sera pour toi, pour toi qui m'appelais du pier tantôt, et que je n'ai pas voulu rejoindre, parce qu'il fallait que je claquasse — ENFIN !

Veux-tu que je t'embrasse en crevant?

Ton pauvre

P. Verlaine

Nous ne nous reverrons plus en tout cas. Si ma femme vient, tu auras mon adresse et j'espère que tu m'écriras. En attendant, d'ici à 3 jours, pas plus, pas moins, Bruxelles, poste restante — à mon nom.

Nagasaki!



A 9 de agosto de 1945 os Estados Unidos da América lançaram uma bomba atómica sobre Nagasaki.

Neste blogue é obrigatória a lembrança desta data.

The scars of nuclear war: Japanese pensioner who survived the Nagasaki bomb shows off the remains of his ribs and the horrific wounds on his back 70 years on from the blast that killed more than 70,000.

sexta-feira, 7 de agosto de 2015

"Mexico’s Anti-Poverty Programmes Are Losing the Battle"



While most of Latin America has been reducing poverty, Mexico is moving in the other direction: new official figures reflect an increase in the number of poor in the last two years, despite the billions of dollars channeled into a broad range of programmes aimed at combating the problem.The negative impact of the 2014 fiscal reform, poorly-designed and mismanaged public policies, sluggish economic growth, and family incomes that have been frozen are all factors underlying the rise in the number of people living in poverty in the region’s second-most populous country, according to experts consulted by IPS.

"Why is Germany so tough on Greece? Look back 25 years"


Every drama needs a great baddie, and in the latest act of the Greek crisis Wolfgang Schäuble, the 72-year-old German finance minister, has emerged as the standout villain: critics see him as a ruthless technocrat who strong-armed an entire country and now plans to strip it of its assets. One part of the bailout deal in particular has scandalised many Europeans: the proposed creation of a fund designated to cherrypick €50bn (£35bn) worth of Greek public assets and privatise them to pay the country’s debts. But the key to understanding Germany’s strategy is that for Schäuble there is nothing new about any of this.

World Press Cartoons 2015 - 2


Eça de Queirós de Santiagu - Portugal - Menção Honrosa

quinta-feira, 6 de agosto de 2015

Hiroshima!


A 6 de agosto de 1945 os Estados Unidos da América lançaram uma bomba atómica sobre Hiroshima.

Neste blogue é obrigatória a lembrança desta data.

Testemunho de Shintaro Yokochi publicado no Expresso de 5 de agosto de 2000:

O céu estava claro e sem nuvens e a manhã anunciava-se ensolarada na aldeia de Yokohama; a pouco mais de um quilómetro de Hiroshima, no lado oposto da baía do mesmo nome. Frequentava o quarto ano da instrução primária e já poderia estar de férias se a guerra, que parecia não ter fim, não nos obrigasse a permanecer nas aulas no início de Agosto. Passava pouco das 8 horas da manhã e o professor falava calmamente, quando de repente um clarão enorme inundou a sala de aula. Era uma luz azul tão intensa que por momentos fiquei encandeado e não consegui ver nada. Apesar disso, corri para a janela e vi uma bola de fogo no cimo do monte. Seguiu-se um estrondo enorme e, por instinto, saltei pela janela. Depois ficou tudo escuro e um vento muito forte e quente abateu-se sobre nós, as janelas estilhaçaram-se e os vidros foram projectados em pedacinhos por todos os lados, as colunas contorceram-se e a escola ficou torta. O pânico foi total. Alguns dos meus colegas ficaram deitados no chão e os seus choros tornaram-se angustiantes. Senti um formigueiro percorrer-me o corpo e a boca secar. Naquele instante pensei: o Sol caiu.

Enquanto uma nuvem de fumo ia devorando o céu, pude verificar que aquele vento que se seguira ao estrondo tinha destroçado grande parte da aldeia. Com as pernas a tremer e sem perceber o que se estava a passar, corri em direcção a casa. Ao chegar perto dela reparei que o jardim tinha sido arrancado, as colunas que suportavam a casa esta tortas e o telhado partido, mas, apesar disso, a casa ficara de pé. Lá dentro, nada estava no mesmo sítio. A minha mãe tentava pôr um pouco de ordem nas coisas e o meu pai, que pertencia a um grupo de protecção civil, já tinha partido para Hiroshima. Corri em direcção ao monte que ficava sobranceiro à casa, esgueirando-me por entre os destroços. Senti as pernas a fraquejar e o coração a bater cada vez mais depressa. O calor era intenso e caía uma chuva preta que se misturava com as lágrimas que me escorriam pela cara. Quando cheguei ao cimo do monte, pensei que o Inferno tinha descido à Terra. Lá em baixo, na baía, os pescadores atiravam- se à água para escapar ao vento que os queimava e uma coluna de fumo subia pelo céu até perder de vista. Não queria acreditar no que os meus olhos viam, Hiroshima tinha desaparecido.

Os edifícios ou tinham caído ou as paredes que lhes restavam balouçavam como se fossem de cartão. As chamas brotavam dos escombros e começavam a propagar-se, impelidas pelo vento ameaçador. Aterrado, desci novamente até à aldeia e comecei a vislumbrar, formas humanas que se moviam como numa procissão de fantasmas. Vinham de braços erguidos, afastados do corpo, as mãos em frente ao peito e gemiam. Compreendi, então, que eram pessoas queimadas a procurar evitar que os braços lhes tocassem nos corpos. Vinham nus ou cobertos por pedaços de roupas que se confundiam com as peles queimadas e penduradas. Os rostos esta contraídos pela dor, mas os seus lábios já não articulavam uma palavra, faziam apenas alguns gestos em silêncio.

A minha escola, ou o que restava dela, serviu para acolher os feridos e transformou-se numa espécie de hospital. A ajuda para aliviar dores não era muito eficaz porque ninguém sabia ainda do que se tratava, apenas se dizia que tinha sido lançado um novo tipo de bomba. Não havia medicamentos para tratar aquelas pessoas que iam chegando cada vez mais e mais. Muitas acabaram por morrer nas horas seguintes. Durante todo o dia um cogumelo de fumo pairou no céu e a chuva preta não cessou de cair. Essa foi a noite mais longa da minha vida. Fiquei sozinho em casa. O meu pai continuava em Hiroshima em missão de salvamento e a minha mãe dava assistência aos feridos no hospital. Encolhi-me num canto do que restava do meu quarto. Na escuridão da noite sentia apenas o corpo a tremer e as lágrimas a correrem-me pelo rosto. E, apesar do cansaço, tinha medo de adormecer.


Na íntegra aqui.

A homenagem de Ney Matogrosso:

segunda-feira, 3 de agosto de 2015

"If you hate the migrants in Calais, you hate yourself"



I looked at Salah Mohammed Ali and wondered how he would be remembered if he died trying to reach the shores of England tonight. It was not a fanciful speculation.Since 1 June, 10 refugees have died on the roads around Calais, at the port or inside the Channel tunnel. Their number included an Eritrean woman hit by a car last week on Calais’s urban motorway. A few days before, a Sudanese man had tried to jump on to the Eurostar. He misjudged the distance and the train smashed his head open. Worst of all was Samir, an Eritrean baby, who lived and died within the space of an hour. Her young mother fell from a truck heading to Dover. The fall triggered a premature birth and that was Samir’s life over before it had begun.

Livro Recomendado - "Peito grande ancas largas"


"Something is rotten in the eurozone kingdom" - Yanis Varoufakis


A paradox lurks in the foundations of the eurozone. Governments in the monetary union lack a central bank that has their back, while the central bank lacks a government to support it.