domingo, 31 de janeiro de 2016

"LOS DETECTIVES DE BORGES"


Jorge Luis Borges es una figura de culto. Dos empleados de la Biblioteca Nacional de la República Argentina, Germán Álvarez y Laura Rosato, buscaron durante catorce años los rastros que el escritor dejó en esa institución mientras fue su director, entre los años 1955 y 1973. Se trata de las anotaciones que hizo en cada uno de los libros que tuvo en sus manos, y que permanecieron olvidados por décadas en los sótanos de la biblioteca.

"Quarante ans de conflit au Sahara occidental" - "Au Sahara, les Nations unies entre activisme et lassitude"


La question du Sahara occidental constitue pour l’ONU l’un des conflits gelés dont elle a la charge depuis maintenant quarante ans. L’action de l’organisation est toutefois limitée par le maintien d’un statu quo qui profite de fait au Maroc. Elle pâtit également de l’indifférence généralisée concernant le sort des réfugiés sahraouis, ces oubliés du désert, de la mésentente persistante entre le Maroc et l’Algérie, de la lassitude des États membres du Conseil de sécurité et des bailleurs de fonds humanitaires dans une région où les priorités se sont aujourd’hui déplacées vers le Sahel.

"Tu as été le lieu sûr auquel mon regard est resté fixé." - Lettre de Rainer Maria Rilke à Lou Andreas-Salomé


Chère Lou,

Cela me touche étrangement qu’il y ait maintenant une patrie autour de toi, une maison remplie de ta présence, un jardin qui vit de toi, un espace qui t’appartient ; oui, je comprends que tout cela ait été et n’ait pu qu’être lent à advenir : car ton univers exige la réalité et a la force de l’exiger ; le premier et lointain Loufried était presque comme un rêve, légèrement fragile et plein de choses anticipées ; mais il tenait à toi, et quand tu venais, la maison était grande et le jardin sans fin. C’est ce que j’éprouvais alors, et je sais aujourd’hui que c’est justement l’infinie réalité qui t’entourait qui constitua pour moi l’événement le plus profond de cette époque indiciblement bonne, grande et généreuse ; le processus de métamorphose qui s’empara alors de moi en mille endroits à la fois émanait de ton existence indiciblement réelle. Jamais, dans mes timides tâtonnements, je n’avais autant senti l’être, autant cru à la présence et autant admis l’avenir ; tu étais l’antithèse de tous les doutes et pour moi une preuve que tout ce que tu touches, atteins et regardes existe. Le monde perdit pour moi son caractère nébuleux, cette façon flottante de se former et de se décomposer qui fut la manière et la pauvreté de mes premiers vers ; des choses advinrent, des bêtes que l’on discernait, des fleurs qui existaient ; j’appris une simplicité, j’appris avec lenteur et difficulté que tout est simple, et j’acquis la maturité pour parler des choses simples.

Et tout cela se produisit parce qu’il m’a été accordé de te rencontrer à un moment pour la première fois je courais le danger de m’abandonner à l’informe. Et si ce danger ne cesse de revenir d’une façon ou d’une autre et sous une forme de plus en plus adulte, le souvenir de toi, la conscience de toi grandissent cependant en moi au point de devenir immenses. A Paris, pendant ces journées extrêmement difficiles où toutes les choses se retiraient de moi comme d’un homme devenant aveugle, où je tremblais de l’angoisse de ne plus reconnaitre le visage de mon prochain, je me raccrochais au fait que toi, je te reconnaissais encore en mon for intérieur, que ton image ne m’était pas devenue étrangère, qu’elle ne s’était pas éloignée comme tout le reste, mais se maintenait seule dans le vide étranger où j’étais contraint de vivre.

Et ici aussi, au milieu du déchirement avec lequel j’ai renoué, tu as été le lieu sûr auquel mon regard est resté fixé.

Je comprends si bien que les choses viennent à toi comme les oiseaux retournent au nid lointain quand le soir tombe. Mille lois, grandes et petites, se sont accomplies avec la maison qui s’est construite autour de toi. Je suis si heureux qu’elle existe, et j’ai l’impression que ses effets bienfaisants me parviennent jusqu’ici.

Mon combat, Lou, et mon péril consistent en ceci que je ne puis devenir réel, qu’il y a toujours des choses qui me nient, des événements qui me traversent, plus réels que moi, comme si je n’existais pas. Autrefois, j’ai cru qu’un mieux surgirait le jour où j’aurais une maison, une femme et un enfant, toutes choses réelles et irréfutables ; j’ai cru que cela me rendrait plus visible, plus tangible, plus concret. Tu vois, Westerwede existait, était réel : car j’ai construit moi-même la maison et tout fait à l’intérieur. Mais c’était une réalité en dehors de moi, je n’étais ni intégré à elle ni confondu avec elle. Et maintenant que cette petite maison avec ses belles chambres silencieuses n’existe plus, le fait de savoir qu’il existe encore un être lié à moi et quelque part un petit enfant qui n’a rien de plus proche dans la vie que cet être et moi – cela me donne sans doute une certaine sécurité et l’expérience de beaucoup de choses simples et profondes -, mais cela ne m’aide pas à parvenir à ce sentiment de réalité, à cette égalité de condition à laquelle j’aspire tant : être quelqu’un de réel au milieu du réel.

C’est seulement pendant mes journées de travail (fort rares) que je deviens réel, que j’existe, que j’occupe l’espace comme une chose, pesant, gisant, tombant, et puis une main vient me relever. Inséré dans l’édifice d’une grande réalité, j’ai alors le sentiment d’être un élément important, posé sur des fondations profondes, encadré à droite et à gauche par d’autres portants. Mais chaque fois, après ces moments d’insertion, je redeviens la pierre rejetée au loin, si inerte que l’herbe de l’inaction a le temps de pousser sur elle. Et le fait que ces moments de rejet ne se fassent pas plus rares, mais soient au contraire quasi constants, ne doit-il pas m’angoisser ? Si je gis ainsi, complètement enseveli, qui me retrouvera sous tout ce qui me recouvre ? Et n’est-il pas possible que je me sois depuis longtemps effrité, presque pareil à la terre, presque aplani, si bien qu’il y a toujours un morne chemin de traverse pour me passer dessus ?

Il y a donc constamment devant moi cette unique tâche à laquelle je ne m’attèle toujours pas, bien que je doive le faire : trouver le chemin, la possibilité d’une réalité quotidienne…

J’écris cela, chère Lou, comme dans un journal intime, tout cela parce que je ne peux pas écrire de lettre maintenant mais n’en suis pas moins désireux de te parler. J’ai presque perdu l’habitude d’écrire, aussi pardonne-moi si cette manière de lettre est détestable et désordonnée. Peut-être n’y voit-on même pas qu’elle est emplie de joie à la pensée de ta maison et y apporte mille voeux. Mille. Tous.

Rainer.

"« Islamophobie », un mot, un mal plus que centenaires"


L’hostilité systématique à l’égard de l’islam est très anciennement ancrée dans la pensée occidentale. D’essence chrétienne, elle prend sa source dans l’esprit de croisade, fleurit pendant l’expansion coloniale et, après un temps de latence, reprend vigueur avec la « guerre contre le terrorisme ». Le mot « islamophobie » qui l’illustre a, quant à lui, une centaine d’années. Si désormais, au nom de la défense de la laïcité, certains intellectuels français très médiatiques ne craignent pas d’assumer la bêtise haineuse qu’il recouvre, d’autres, heureusement, s’emploient à la dénoncer.

quinta-feira, 28 de janeiro de 2016

"Kino" 2016 - Há Cinema em Portugal!


Programa aqui!

Hollywood - Ep 3 : "Singlebeds and Double Standards"


Vergilio Ferreira - 100 anos


Vergílio Ferreira faria hoje 100 anos.

Acontece com Vergílio Ferreira aquilo que Álvaro de Campos tão bem descreveu: só és lembrado “quando faz anos que nasceste, quando faz anos que morreste. Mais nada, mais nada, absolutamente mais nada. Duas vezes no ano pensam em ti”.

Não é o meu caso pois este é o meu escritor português de eleição. Li e reli, releio ainda a sua obra com um prazer difícil de transmitir.

Escritor e personalidade complexa, singular e, acima de tudo, controversa, a sua obra reflete a insegurança da própria vida. O preço que pagou foi um isolamento e uma falta de reconhecimento público que ele estoicamente aguentou mas que o fazia sofrer duramente.



segunda-feira, 25 de janeiro de 2016

"Ne me faites pas chier avec ces histoires de pognon et gardez ledit pognon pour bouffer." - Boris Vian



Mon cher ami,

Ah certes, le tour est beau, et vous paraissait sans doute bien combiné. Vous me délivrez, un jour, de façon anodine et peut-être même furtive, d’un exécrable et rebutant objet pendu au mur à seule fin de décoration (?) ; puis je respire, mon thorax velu s’épanche enfin en des épanouissements avides ; je regarde mes doigts de gauche et je vois les trace infâmes de cordes-scies céder à une nouvelle et lisse et jeune pesa striée de remplacement marquée à mes empreintes personnelles. Vous m’écrivez, sans m’en parler. L’idylle continue, en somme. […]

Je reçois ces lettres, je les lis avec intérêt, j’y réponds d’un coeur sincère et brusquement, comme une bombe, voici que vous venez me faire chier (et en écriture pseudo-phonétique encore) avec une guitare que je vous aurais remise à des fins de vente ; mais je vous vois venir, mon petit, je vous vois venir. D’abord, vous me dîtes que c’est pour un copain — je me frotte les paumes tel Ponce Pilate aux croisades et je pense : jamais je ne le connaîtrai. Voici maintenant, ignoble renégat, que vous lui fourgâtes la vôtre ? Bon. Donc la mienne est chez vous, ça va, je comprends. Parfait. Mais au moment où je tâche à me rassurer un peu, c’est maintenant un tissu de lamentations séniles (conçues à seule fin d’emmêler ma comprenette déjà pas trop fameuse en ce moment) d’où je crois pouvoir déduire d’une part que vous voulez me la payer, d’autre part que vous ne pouvez pas me la payer immédiatement ? Alors, vous croyez que je suis trop idiot pour comprendre la résultante ? Que vous allez me rapporter cette ordure ?

Linard, je vous le dis tout net, j’ai tenté avec vous la franchise, la tendresse, les bons sentiments ; mais rien ne s’accroche à votre coeur glissant comme un savon caduc mouillé de sperme. Linard, je serais ferme : à la première tentative que vous ferez de me rapporter cette guitare, je vous sonne. Et à coups de pompes dans les molaires, procédé que je répugne d’ordinaire à employer sinon avec les chevaux. Mais auriez-vous juré de me rendre fou ? Et ne me bassinez pas avec votre argent, vous me parlez tellement d’argent que vous finirez par me faire croire que moi, j’en ai. Mon pauvre ami, si j’en avais, j’aurais de puis longtemps une bonne guitare, comprenez-vous ; mais une bonne guitare, ça vaut vingt-cinq billets, et quoi que vous puissiez insinuer, je ne suis plus, depuis longtemps, de ces gens qui ont vingt-cinq billets.

Non, décidément, Linard, vous êtes un assez sale type. Vous me parlez de repas ? Ne pouvez-vous en parler avant et venir en prendre un ici ? C’est, je le regrette, la seule chose que je puisse vous offrir ! Mais naturellement vous aurez à coeur de m’en demander d’autres, de me demander par exemple, les qualités que vous opposez à mes défauts imaginés — ce qui est d’un humour facile, mais assez bas, tout au septième que vous habitez. — D’ailleurs cette flèche de Parthe elle-même ne me touche guère : moi je vais avoir une chambre au huitième. Ah !

Résumé :

1° Gardez cette ordure.

2° Ne me faîtes pas chier avec ces histoires de pognon et gardez ledit pognon pour bouffer.

3° Je vous tiens malgré tout pour un brave homme.

Boris Vian

"The Road to Redemption? UNMAKING NIGERIA'S BOKO HARAM"


Is Nigeria attempting the impossible in trying to de-radicalise Boko Haram militants? IRIN’s Editor-at-Large Obi Anyadike speaks to the prisoners, their victims, and the de-rad “treatment teams” trying to reintegrate them into society. He explores what drove the men to join an insurgency that is tearing the region apart.

World Press Cartoons 2015 - 9

Xi Jinping - Riber Hansson - Suécia, 3º prémio caricatura

"Economists on the Refugee Path"


domingo, 24 de janeiro de 2016

O meu candidato não passou à 2ª volta. Estou triste.


O meu candidato não passou à 2ª volta. Estou triste.

Mas não quero deixar de deixar aqui a minha opinião sobre estas eleições:

Em 1º lugar dizer que a abstenção de 49% envergonha a democracia mais uma vez. Não sendo o voto obrigatório e, portanto, o não voto um direito, não quero deixar de dizer que quem não exerce o seu dever de voto não é um cidadão completo.

Em 2º lugar dizer que o meu candidato, Sampaio da Nóvoa, teve uma prestação relevante e muito importante para a mudança de paradigma relativamente ao cargo de Presidente da República; está demonstrado que é possível um cidadão independente vir a ser Presidente. Espero ver esse dia com um bom candidato. Foi uma honra ter sido voluntária nesta candidatura.

Em 3º lugar. uma palavra para a minha querida Marisa Matias: uma mulher de combate e de causas; demonstrou que ser jovem, credível, honesta e frontal são qualidades a que os portugueses são sensíveis. Continua Marisa.

Em 4º lugar, não posso deixar de falar de Maria de Belém e Edgar Silva: o PCP tem que repensar a sua estratégia autista que põe à frente dos interesses do país os interesses do partido; Maria de Belém é a prova de que o cheiro a bafio não agrada aos cidadãos, nem tão pouco as manobras partidárias de bastidores.

Em 5º lugar, dou os parabéns a Marcelo Rebelo de Sousa: espero que me venha a cortar o cabelo e a engraxar os meus sapatos.

Finalmente, bye bye Cavaco: uma grande alegria partilhada, tenho a certeza, por milhões de portugueses.

quinta-feira, 21 de janeiro de 2016

Voto Sampaio da Nóvoa




A primeira vez que ouvi Sampaio da Nóvoa foi a 10 de junho de 2012 num discurso memorável.

A segunda vez foi a 31 de maio de 2013 na Aula Magna noutro discurso memorável.

No próprio dia pensei que este homem devia ser Presidente da República:

- A força das ideias, do discurso, da esperança transmitida seria aquilo de que os portugueses precisavam para se erguerem da humilhação que estavam a viver e que continuaram a viver.

Hoje continuo a pensar o mesmo. Desde que apresentou a sua candidatura que decidi apoiá-lo e, ao longo destes meses, consolidei a minha opção.

Sampaio da Nóvoa é, neste momento, o único candidato que pode passar à 2ª volta e concorrer com Marcelo Rebelo de Sousa – o candidato da austeridade e da continuidade de Cavaco Silva.

Para além disso, demonstrou na campanha a cultura, inteligência e idoneidade que lhe reconheci desde o início.

As palavras podem ser só palavras. Mas também podem ser a força das ideias.

Neste caso, as palavras são de esperança, de força.

Voto Sampaio da Nóvoa!

Também aqui.

Afinal porque é que não se deve acreditar nas sondagens?



Republico hoje o post de 22/9 sobre sondagens com uma atualização:

As duas sondagens que foram publicadas há pouco sobre as eleições presidenciais são bem ilustrativas:

SIC/Expresso:


RTP/U. Católica:


Alguém nota a diferença?

A 2ª volta pode estar aí!

A manipulação de sondagens é um facto indiscutível em todos os países: basta lembrar que 2 dias antes das eleições gregas as sondagens davam um empate técnico entre o Syriza e a Nova Democracia; o resultado está à vista.

Mas afinal o que são sondagens? Este artigo é importante para esclarecer alguma coisa deste mistério:

Sendo as eleições um dos pilares dos regimes democráticos é importante que um instrumento com tal poder de influência seja conhecido dos cidadãos, sob pena de poder ser usado para instrumentalizar a sua vontade e desvirtuar um processo essencial para a estabilidade da vida política. Nesta perspectiva, saber ler os resultados de uma sondagem é uma competência fundamental numa sociedade democrática.

Em 2011 as sondagens deixaram muito a desejar. Este exemplo é ilustrador:

A apresentação de sondagens na comunicação social centra-se, compreensivelmente (tendo em conta a natureza da comunicação social), nos resultados. A informação referente à metodologia usada é reduzida ao mínimo exigido pela legislação. A interpretação dos resultados da sondagem – feita geralmente na perspetiva de “quem vai à frente” – é da responsabilidade do jornal. Contudo, nem sempre a interpretação e apresentação editorial dos resultados é feita com o rigor técnico que seria desejável. Por exemplo, no caso em concreto, em que a margem de erro (apresentada no 3º parágrafo da notícia como “intervalo de erro”) é de ±2.5%, isso significa que os resultados na população podem variar, no caso do BE entre 6%-2,5% e 6%+2,5%, ou seja, entre 3,5% e 8.5%, da CDU entre 9%-2,5% e 9%+2,5%, ou seja, entre 6.5% e 11.5%, e do CDS entre 10%-2,5% e 10%+2,5%, ou seja entre 7.5% e 12.5%. Isto quer dizer que em rigor também existe um empate técnico entre estes três partidos, uma vez que há um conjunto de resultados possíveis, entre 7.5% e 8.5%, que são partilhados por estes três partidos.

Nas sondagens relativas às eleições de 2015 é extraordinária a manipulação feita pela televisão do estado: hoje adiantaram que é possível a PàF ter maioria absoluta. O Expresso e a SIC, por seu lado, têm uma sondagem que dá mais 0,5% ao PS.

Alguém percebe?

Eu percebo. Trabalhei durante 8 anos num departamento de uma empresa que fazia estudos de opinião. Tudo é possível!

Importante é a amostra e a forma de contacto. Será natural que em pleno século XXI o contacto seja o telefone fixo? Quantos jovens ficam de fora? Há em Portugal mais de 10 milhões de telemóveis e as listas telefónicas quase parecem, hoje em dia, um pequeno caderno de apontamentos.

domingo, 17 de janeiro de 2016

Óscares - a história dos melhores filmes em posters - 1974


Realização de Francis Ford Coppola

"PARA UM NOVO TEMPO, POR UM NOVO TEMPO"


Escrever PARA UM NOVO TEMPO, que é também escrever por um novo tempo, é um projecto colectivo de escrita em torno da candidatura de Sampaio da Nóvoa à Presidência da República. Na pluralidade de vozes, de sensibilidades, de estilos, e até de materiais a publicar. queremos criar um debate de ideias que enriqueça este percurso.

Valorizando a sua capacidade de provocar, de desafiar, de partilhar.

A equipa inicial, conta com António Ângelo Vasconcelos, António Loja Neves, Amadeu Basto Lima, Luísa Branco Vicente, Carlos Alberto Augusto, Catarina Alves Costa, Carla Baptista, Carlos Vieira de Almeida, Carlos Fragateiro, Fernando Mora Ramos, Gustavo Cardoso, Joana Lobo Antunes, Jorge Ramos do Ó, Joaquim Paulo Nogueira, Margarida Paredes, Paula Cabeçadas, Pedro Sena Nunes, Rui Vieira Nery, Rui Nunes, Rui tavares, Rui Zink, Tomás Vasques, Vasco Pimentel e Vítor Belanciano.

Acompanhe aqui.

"Are Western Values Losing Their Sway?" - Steven Erlanger


Centuries of superiority and global influence appeared to reach a new summit with the collapse of the Soviet Union, as the countries, values and civilization of the West appeared to have won the dark, difficult battle with Communism.

quinta-feira, 14 de janeiro de 2016

O que é que direita tem contra Marcelo? - "Tenhamos piedade de Marcelo" - Henrique Raposo


A direita não gosta de Marcelo Rebelo de Sousa. Não quer dizer que, no final, não vá votar nele. Mas esta direita radical está zangada com o candidato.

No blogue A Estátua de Sal foi transcrito o artigo de Henrique Raposo de 09/01 no Expresso. Por respeito ao "dono" do blogue, transcrevo a totalidade do post:

(Nota Introdutória – Nunca imaginei que alguma vez iria publicar um texto de um dos mais radicais plumitivos da Direita que opina com regularidade no espaço público, a saber, Henrique Raposo. Mas, perdoem-me os que me leem e seguem, não resisti. É que o escriba, tem jeito e o retrato que faz de Marcelo é arrasador. E mais, é insuspeito por vir de quem vêm. Provavelmente retrata aquilo que alguns sectores de Direita pensam de Marcelo. Contudo, eles são pragmáticos. No dia das eleições lá colocarão a cruz. E talvez nem precisem de tapar os olhos e engolir sapos como tiveram os comunistas que fazer em 1986 quando votaram em Mário Soares contra Freitas do Amaral a conselho do próprio Álvaro Cunhal. – Estátua de Sal, 09/01/2016)


Marcelo Rebelo de Sousa costumava passar o Ano Novo no Brasil com o amigo Ricardo Salgado. Contudo, Marcelo não apanhava sol à beira da piscina ou mar. Não queria chegar ao Portugal invernoso com um brutal bronzeado, porque achava que o público da TVI iria ficar enraivecido com aquele sinal de riqueza. Este episódio (descrito há tempos por Pedro Santos Guerreiro) diz-nos quase tudo sobre a cobardia intrínseca desta personagem. Um homem que recusa apanhar sol no Brasil só porque isso pode parecer mal ao povo é uma pessoa tão calculista que não pode merecer confiança. Há qualquer coisa de Dâmaso Salcede em Marcelo. É uma cabeça pequenina, escorregadia, que sobrevive pela lisonja. O curioso é que, ao contrário do Salcede original, a cópia marcelista tem boa imprensa. Porquê? Nasceu no topo social de Lisboa. Se passassem férias no Brasil com um amigo banqueiro, Passos, Cavaco ou Seguro nem sequer teriam arrancado como políticos, teriam sido destruídos à nascença. E, se tivessem protagonizado a cómica cena brasileira (recusar apanhar sol), seriam ridicularizados todos os dias. Marcelo pode quase tudo, porque é do círculo social certo. Passos, Cavaco e Seguro não podem quase nada, porque vêm de sítios com marquises.

A questão Ricardo Salgado vai muito além deste episódio brasileiro. Durante um ano, o Marcelo-comentador falou sobre o caso BES como se o Marcelo-cidadão não fosse amigo de Salgado e como se a sua companheira ou ex-companheira não fizesse parte da administração do banco. Debaixo do silêncio crítico do tal meio lisboeta, Marcelo pôde assim defender as posições do amigo Ricardo como se fosse um agente neutral e arbitral, como se fosse um anjo caído dos céus. Ora, perante o descalabro do BES, Marcelo só tinha uma saída transparente: recusar comentar o caso. No entanto, o “professor” nunca mostrou esse respeito pelos espectadores e pela ideia de espaço público. O que não surpreende. Durante as últimas décadas, Marcelo foi o grande mordomo do regime e um dos responsáveis pela ausência de debate sério sobre os problemas de Portugal. Sim, Henrique Neto tem razão quando acusa Marcelo de ser um dos co-responsáveis pela situação do país. O ex-discípulo de Marcello Caetano foi o idiota útil dos donos do sistema, o fala-barato que encheu o ar com pólvora seca. Alguém se lembra de uma crítica forte de Marcelo aos Salgados e aos Sócrates? Nos milhares de horas gravadas por Marcelo, alguém consegue sacar uma ideia, uma causa, um projeto?

Esta falta de transparência está relacionada com a sua tibieza intrínseca, que está a ficar claríssima nesta campanha eleitoral. Marcelo não acredita em nada. É uma máquina discursiva sem nada lá dentro. E chega a ser patético ou até comovente, diga-se, a forma como ele procura agradar a toda a gente. Por exemplo, disse a Marisa Matias que não iria tocar na lei do aborto, mas, se tivesse pela frente um candidato católico a lutar pelo “não”, Marcelo teria dito o exato contrário ou, pelo menos, teria dito que é necessário mudar a lei (recorde-se que Marcelo defendeu o “não” há dez anos). Já senti repulsa por Marcelo, mas confesso que agora só sinto pena.

"Lettre d’Anaïs Nin à Henry Miller" - "J'ai des bouffées d'amour qui m'étouffent la nuit."


Henry

Je n’avais pas l’intention de vous brûler hier — j’étais couchée, comme dans un rêve, et tellement liquéfiée que j’étais incapable de vous entendre vous lever, je voulais m’accrocher à ce moment. Quand j’y pense maintenant, cela me fait mal de vous avoir brûlé — dites-moi que vous me pardonnez —, c’était inconscient.

Je n’arrive pas à vous écrire, Henry, bien que je sois restée éveillée toute la nuit pour vous parler, pour te parler, de l’homme que j’ai découvert hier… l’homme que j’avais « pressenti » dès le premier instant — toutes les montagnes de mots, de citations, de phrases se sont écroulées, je ne vois plus que la splendeur, la splendeur aveuglante de votre chambre, et ce moment irréel — comment un moment peut-il être à la fois si irréel et si chaud — si chaud.

Vous voulez savoir tant de choses. Je me souviens de votre réflexion : « Seules les putains m’apprécient. » J’avais envie de répondre : avec les putains, c’est une histoire de sang, il y a trop d’esprit entre nous, trop de littérature, trop d’illusion — mais alors, vous avez nié qu’il fût seulement question d’esprit…

Mon visage vous fait croire que je place mon attente si haut, si haut… mais vous savez maintenant que mon esprit n’est pas le seul à vous comprendre.

Vous comprendre, de façon chaotique. J’aime en vous cette douceur étrange, traîtresse, qui se transforme toujours en haine. Comment vous ai-je choisi ? Je vous ai vu, de ce regard intensément sélectif — j’ai vu une bouche qui était à la fois intelligente, animale et douce… curieux mélange ; un homme humain, avec une conscience sensuelle des choses — j’aime la conscience —, un homme, je vous l’ai dit, que la vie enivrait. Votre rire n’était pas un rire capable de blesser, il était riche et moelleux. J’avais chaud, j’étais étourdie, et je chantais intérieurement. Vous disiez toujours les choses les plus vraies et les plus profondes — lentement — et vous avez une façon bien à vous de parler, un peu comme un homme du Sud — hem, hem — en traînant sur les mots, toujours parti dans votre propre voyage intérieur — une voix qui m’a touchée.

Juste avant de vous rencontrer, comme je vous l’ai dit, j’avais voulu me suicider. Mais j’attendais de vous rencontrer, comme si cela pouvait résoudre quelque chose — et ça a marché. Quand je vous ai vu, je me suis dit : voici un homme que je pourrais aimer. Et, du coup, je n’avais plus peur de mes sentiments. Je n’ai jamais pu aller jusqu’au bout de mon désir de mort (cette idée de tuer à jamais le romantisme), quelque chose me retenait. Et je ne peux agir que de tout mon être.

J’ignore si c’était de l’amour — il y eut un long intermède (à cause de mon amour pour June). Henry — mon amour pour June est toujours là. Hier, je n’ai pas pu supporter la vue de sa photographie. Elle nous possède tous les deux — tout le reste n’est qu’une victoire temporaire.

Je croyais être amoureuse de votre esprit et de votre génie (je vous ai lu ce que je pensais de votre esprit et de vos écrits) — avec June, c’est le chaos. Je sentais que vous m’observiez. Je ne voulais pas de l’amour parce qu’il signifie le chaos, parce qu’il fait vaciller l’esprit comme des lanternes sous le vent. Je voulais me montrer très forte devant vous, je voulais être contre vous — vous aimez tellement être contre tout ! Moi j’aime être pour. Vous caricaturez. Il faut aller vite pour caricaturer. Moi je choisis, j’aime — j’ai des bouffées d’amour qui m’étouffent la nuit —, comme dans ce rêve que tu as essayé de rendre réel hier — oui, de clouer dans ton baiser dévorant.

Quand vous me sentirez distante, en retrait, Henry, ce sera June. Quel fut votre pouvoir, ce premier jour, pour réussir à m’arracher les pages que j’avais écrites sur elle dans mon Journal. Vous ignorez à quel point je me protège, je protège mes sentiments. C’est drôle comme vous réussissez à tirer de moi la vérité.

Henry, moi aussi, j’ai envie de m’asseoir et de vous écrire longuement, comme si cela allait me rapprocher de vous. Je ne vous ai jamais dit la joie que j’ai éprouvée à votre retour de Dijon ; quelle joie, si intense, je ressens chaque fois que je vous vois agir de manière spontanée, comme moi. Et quelle joie encore lorsque, en plein délire, vous dites soudain quelque chose de très profond, comme des illuminations de vie — une lanterne qui ne s’éteint jamais complètement ; j’aime cela aussi. Une vie sombre, et puis cette conscience — j’apprécie cela, vous me comprenez ? —, c’est comme une intensification de tous les plaisirs. J’aime le créateur en vous, également — celui qui enrichit la vie et lui donne une dimension incompréhensible pour les autres. J’aime votre sincérité et aussi votre insincérité (j’étais ravie lorsque vous vous êtes aperçu, au milieu d’une lettre que vous étiez en train de m’écrire, que celle-ci pouvait très bien constituer une préface).

« On se pénètre non par les sensations, mais par la pensée », je me le demande.

Je ne serai pas chez Natacha demain — écrivez-moi, ou appelez-moi à la maison le soir juste pour me dire ce que vous avez envie de dire ou de faire. Je répondrai seulement par « oui » ou par « non » s’il y a quelqu’un dans la pièce. J’ai bien peur de ne pouvoir vous voir demain, mercredi, et pourtant j’ai tellement de choses à vous dire sur cette — dernière — partie de votre livre, qui est extraordinaire.

""Neoliberalism" is it? - Jeremy Fox


What are we talking about exactly, and why is this causing so much discussion?

Samuel Beckett once remarked that he switched to writing in French rather than English because he considered it impossible to express anything in English that was not ambiguous. Linguistic reform under the auspices of the Académie Française in 17th century France resulted in a literary language stripped of foreign borrowings and regional accretions, and about which a century later Rivarol famously claimed that “If it isn’t clear, it isn’t French”.[1] English, by contrast, has always been accumulative, happily borrowing from everywhere, unruffled by neologisms, grammatical innovations and ambivalence.

terça-feira, 12 de janeiro de 2016

Assim vai a Europa! - "Europe’s walls are going back up – it’s like 1989 in reverse" - Timothy Garton Ash


Cartoon de Robert G Fresson

The walls are going up all over Europe. In Hungary, they take the physical form of razor and barbed wire fences, like much of the old iron curtain. In France, Germany, Austria and Sweden, they are border controls temporarily reimposed, within the border-free Schengen area.

"China Not Facing 'Cataclysmic' Economic Slow Down, Says Stiglitz"


A propósito dos problemas que têm decorrido na bolsa chinesa, vale a pena ouvir esta entrevista de Stiglitz.

O Brasil com menos Carnaval


Towns and cities across Brazil are being forced to scrap the annual carnival parade as the country is braced for what is expected to be the worst recession since at least the 1930s.

segunda-feira, 11 de janeiro de 2016

Os Génios não morrem - David Bowie





António Monteiro Cardoso - Até Sempre!


Conheci o António há cerca de16 anos.

Desde aí tive, felizmente, um contacto assíduo com ele e pude conhecê-lo melhor.

António Monteiro Cardoso foi um historiador apaixonado e escreveu livros determinantes para a historiagrafia do século XIX: A Guerrilha do Remexido e A Revolução Liberal em Trás-os-Montes, (1820-1834) são, de acordo com os conhecedores, imprescindíveis.

Mas o António foi mais. Curioso, determinado, escreveu Timor na 2.ª Guerra Mundial — O Diário do Tenente Pires que também passou a ser uma referência para o estudo do papel dos timorenses na última guerra.

Autor ainda de um livro de ficção, Boas Fadas que te Fadem, a sua imaginação voava por tudo o que gostava.

Autor de diversos artigos de história e opinião, o António foi um homem de cultura brilhante.

Para além de intelectual de grande envergadura, era um homem muito generoso, com um humor acutilante, divertido e um grande contador de histórias; ouvi-lo era aliciante.

Foi também um lutador como ficou provado pela luta exemplar que travou nos últimos anos contra a doença que o levou. Adorava a vida.

Partilhei com ele grandes momentos.

Mas, acima de tudo, foi um Amigo. Um grande Amigo.

Vou ter muitas saudades dele.

domingo, 10 de janeiro de 2016

"The Europe Question in 2016" - Nouriel Roubini


At the cusp of the new year, we face a world in which geopolitical and geo-economic risks are multiplying. Most of the Middle East is ablaze, stoking speculation that a long Sunni-Shia war (like Europe’s Thirty Years’ War between Catholics and Protestants) could be at hand. China’s rise is fueling a wide range of territorial disputes in Asia and challenging America’s strategic leadership in the region. And Russia’s invasion of Ukraine has apparently become a semi-frozen conflict, but one that could reignite at any time.

"Greece’s Two Currencies" - Yanis Varoufakis


Imagine a depositor in the US state of Arizona being permitted to withdraw only small amounts of cash weekly and facing restrictions on how much money he or she could wire to a bank account in California. Such capital controls, if they ever came about, would spell the end of the dollar as a single currency, because such constraints are utterly incompatible with a monetary union.

World Press Cartoons 2015 - 8


Iraq offers US the chance to start talks with Iran - Ramachandra Babu - Índia, Menção honrosa

"Vous êtes mon horizon, mon univers" - Simone de Beauvoir



Mon doux petit, ma chère petite âme,

Vous m’avez écrit une bien douce petite lettre qui m’a remué le cœur parce que je sais bien que c’est vrai – non, vous n’êtes pas un sépulcre blanchi, vous autre mon cœur, et je l’ai bien senti encore à Ramatuelle et je sais aussi que je ne vous perdrai jamais, que quoi qu’il arrive vous serez toujours mon cher petit allié, vous autre moi, et moi non plus je ne suis pas un sépulcre, j’avais le cœur tout battant et les mains qui tremblaient tout à l’heure à la poste quand j’ai cherché et ouvert votre lettre. Pour une fois c’était bien, la poste restante. Je me suis levée à 9h. pendant qu’Algren dormait encore, j’ai couru à la poste qui est tout à côté et l’employé m’a tout de suite dit qu’il y avait une lettre. Je l’ai lue au drugstore à côté en buvant et je me suis promenée un grand moment dans Cincinnati en me racontant de nouveau tout ce que vous me dites et en vous répondant dans ma tête, et cette ville provinciale me semblait charmante par ce matin un peu moite. Je suis revenue à l’hôtel et je vous écris du lobby. Oui, je suis bien flattée de vous manquer mon amour. Pour une fois vous ne me manquez pas, vu qu’il n’y a pas de place pour vous dans ces journées, mais vous êtes mon horizon, mon univers, et tout ce qui m’arrive de plaisant se passe dans votre lumière. À vrai dire je ne vous ai pas quitté, je ne peux jamais vous quitter, vous autre ma vie.

Je pense que ma dernière lettre était un peu guindée, vous savez comme c’est : j’écrivais dans la cuisine, avec Algren dans la chambre et ces lettres ont toujours un goût de trahison, même si Algren parle de vous avec amitié et m’a fait cadeau pour vous d’une superbe pipe ; d’autant plus même. Ce matin c’est mieux parce que je suis seule, mais le rendez-vous poste restante avait quand même un petit goût d’adultère. Le fait est que je ne suis pas si gentille, si accommodante, de si bonne humeur dans la vie telle que celle que j’ai avec Algren parce qu’à l’arrière-plan il y a vous et ma vraie vie, et c’est là que commencent le mensonge et la trahison. Bon. Pour l’instant ça ne me tourmente pas. C’est seulement quand j’ai le choc d’une lettre de vous ou quand je vous écris que je le sens.

Il a fait gris et mauvais temps tout le temps à Chicago mais, je vous ai dit, les journées ont passé plaisamment à lire, écouter des disques et causer. […]

Mon petit, je suis contente que le roman marche bien, ravie avec vous que Suzy Solidor chante votre chanson à New York, contente que la « petite » soit gentille et sans drame. Tout a l’air d’aller très bien pour vous ; vous semblez un peu nerveux dans votre lettre. C’est peut-être la Day qui vous a agacé. Je serais bien heureuse si l’Argentine marchait et que nous nous retrouvions à Rio, mais de toute façon je serai si heureuse de vous retrouver, mon amour, peut-être j’aurai mes petits problèmes et le cœur un peu barbouillé, mais je sais que vous retrouver sera facile parce que je ne vous aurai pas quitté, et pour le reste vous m’aiderez. Mon petit vous m’avez fait cadeau d’un beau voyage, et vous m’avez donné une belle vie heureuse et pleine où tout ce qui m’arrive est heureux parce que vous existez. Merci, mon amour. C’est bien de la chance de pouvoir tant aimer quelqu’un avec tant de sécurité. Merci pour la lettre aussi et pour toutes les choses gentilles que vous me dites, elles m’ont bouleversé le cœur. Pensez quand vous recevrez cette lettre qu’il y a à La Nouvelle-Orléans quelqu’un qui vous aime bien fort : ça vous faisait poétique autrefois. Au revoir, mon doux petit, mon petit allié. Travaillez bien, soyez sage, ne vous tuez pas en avion : si vous étiez gentil vous télégraphierez à New Orleans le 24 ou le 25 afin que je n’aie pas de cauchemar. J’écrirai du bateau. Et samedi prochain, je courrai à la poste. Je vous embrasse de toute mon âme. Je vous aime.

Votre charmant Castor.