sexta-feira, 29 de dezembro de 2017

Hoje é dia de Rilke



Fragment d'ivoire

Doux pâtre qui survit 
tendrement à son rôle 
avec sur son épaule 
un débris de brebis. 
Doux pâtre qui survit
en ivoire jaunâtre
à son jeu de pâtre.
Ton troupeau aboli
autant que toi dure
dans la lente mélancolie
de ton assistante figure
qui résume dans l'infini
la trêve d'actives pâtures.


quinta-feira, 21 de dezembro de 2017

"Beyond Justice: How the Yugoslav Tribunal Made History"´- Ema Daly


Bullet holes, bloodstains and brain matter marked the walls of an empty barn, a crime scene processed to document the worst crime in Europe since the Second World War: the deliberate killings of more than 7,000 men and boys from the Bosnian town of Srebrenica. Journalists and human rights researchers had pieced together the horrifying story based on eyewitness accounts from the few who survived; and then investigators from the Yugoslav war crimes tribunal built a genocide case by collecting evidence from killing sites and exhuming mass graves.

"Por uma gestão pública do Maria Matos" - Petição


Para: Exmª Senhora Presidente da Mesa da Assembleia Municipal de Lisboa, Arq. Helena Roseta; Exmº Senhor Presidente da Câmara Municipal de Lisboa, Dr. Fernando Medina, Exmª Senhora Vereadora da Cultura da Câmara Municipal de Lisboa, Dra. Catarina Vaz Pinto

Teve-se conhecimento, através da entrevista concedida ao Jornal Público no passado dia 17 de Dezembro pela Vereadora da Cultura da Câmara municipal de Lisboa, da intenção desta em concessionar a uma entidade privada com fins lucrativos a gestão do Teatro Municipal Maria Matos.

Em causa está a cedência ao sector privado de um equipamento municipal público em pleno funcionamento e em reconhecido crescimento. E no qual, ao longo dos últimos 10 anos, se fez um investimento público continuado que abarcou obras de requalificação do espaço, a compra de equipamento técnico actualizado e de ponta, a formação de recursos humanos, a capacitação de agentes culturais e a formação de públicos diferenciados. Investimento este que não apenas fortaleceu o tecido cultural da cidade e do país como recolocou o teatro no território que lhe é circundante, e o tornou um ponto central de várias redes culturais internacionais.

A entrega do teatro Maria Matos à gestão privada não só anula todo este trabalho e investimento público, como oferece os seus frutos de mão beijada à entidade à qual vier a ser concessionado, pondo em causa a vocação pública que este equipamento conquistou, e empobrecendo a cidade e o território onde se insere.

Além disso, anunciar a um jornal esta decisão, na semana antes do Natal, pouco depois de eleições autárquicas quando estes desígnios não constavam do programa político do partido que governa a Câmara, sem que tenha havido qualquer espaço para debate público, demonstra desrespeito pelos cidadãos e pelo processo democrático.

Precisamos de maior debate público e maior investimento público na cultura. Não podemos perder mais nenhum equipamento cultural municipal.

Por estas razões, nós, abaixo assinado, vimos por este meio manifestar-nos contra a entrega do Teatro Municipal Maria Matos à gestão privada e a favor da continuação da gestão pública do mesmo.

domingo, 17 de dezembro de 2017

"Finally, Kenya effects ban on plastic bags"


Susan Khalayi, a shopper in Nairobi walks out of a supermarket in the city’s central business district carrying foodstuff, mostly fruits. The goods are packed in an eco-friendly, reusable bag made of cloth.

Lettre de Ludwig van Beethoven à l’immortelle Bien-aimée



L’allemand Ludwig Van Beethoven, né le 17 décembre 1770 et décédé le 26 mars 1827, précurseur du romantisme dans la musique, est le compositeur de multiples symphonies, concertos et sonates. Mais outre la trace importante qu’il a laissée dans la création musicale en occident, il fut aussi un amant passionné : celui dont Haydn dit qu’il est « un homme qui a plusieurs têtes, plusieurs cœurs, plusieurs âmes » écrit ces trois lettres enflammées à quelques heures d’intervalle, adressée à une femme inconnue, mais dont il semble très épris.


6 et 7 juillet 1812

Le 6 juillet dans la matinée

Mon ange, mon tout, mon moi. – Aujourd’hui quelques mots seulement, et même au crayon (le tien). – Ce n’est que jusqu’à demain que j’ai une demeure ; quelle fâcheuse perte de temps que tout cela. Pourquoi ce profond chagrin, quand la nécessité se prononce – Notre amour peut-il exister ailleurs que dans l’immolation, dans le renoncement à tout avoir ? Peux-tu y changer quelque chose, au fait que tu ne m’appartiens pas tout entière, que je suis pas entièrement à toi ? – Ah ! mon Dieu, que ton regard s’étende à la belle nature et que ton âme y trouve la quiétude puisqu’il faut que ce soit – L’amour exige tout et il a bien raison. Ainsi en est-il de moi avec toi et de toi avec moi – mais tu oublies trop à la légère que tu dois vivre pour moi et pour toi. Si nous étions complètement unis, tu n’éprouverais pas, ni moi non plus, ce sentiment douloureux – […] Aujourd’hui non plus je ne puis te faire part des observations que j’ai faites sur ma vie durant ces derniers jours – Si nos coeur étaient toujours étroitement liés l’un à l’autre, je n’irais certes pas nourrir de pareilles pensées. Mon serin est rempli de tant de choses à te dire – Hélas ! – il y a des moments où je trouve que le langage n’est encore absolument rien – Rassérène-toi – demeure mon cher, mon unique trésor, mon tout comme je le suis pour toi. Le reste, ce sont les cieux qui doivent nous l’envoyer, quelle que doive être et sera notre destinée –

Ton fidèle

LUDWIG

Lundi soir, 6 juillet

Tu souffres, toi, qui de tous les êtres m’est le plus cher – C’est en ce moment que je m’aperçois que les lettres doivent être de très bonne heure mises à la poste, lundi – ou le jeudi – les seuls jours où elle part pour K. – Tu souffres – Oh ! où je suis, tu es aussi avec moi – je veillerai à ce que toi et moi… à ce que je puisse vivre avec toi. Quelle vie !!!! telle qu’elle est sans toi – persécuté de-ci de-là, par la bonté des hommes – que je désire mériter aussi peu que je la mérite – L’humilité de l’homme à l’égard de l’homme – elle m’est douloureuse – et quand je me considère en relation avec le grand Tout, voyant ce que je suis et ce qu’il est – celui que l’on considère le plus Grand – et que néanmoins – c’est en cela encore que consiste le divin de l’homme – Je pleure à la pensée que ce sera sans doute samedi seulement que tu recevras de moi la première nouvelle – Si fort que tu m’aimes – je t’aime encore encore plus fort, – ne cherche donc pas à te dérober à ma vue – bonne nuit nuit – Je dois aller me coucher car je fais la cure des bains – O mon Dieu ! – si près ! si loin ! Notre amour n’est-il pas une véritable demeure céleste ? – mais aussi solide que le firmament –

Bonjour, le 7 juillet.

Déjà même avant le saut du lit, mes pensées se portent en foule vers toi, mon éternellement bien-aimée, par instants joyeuses, puis de nouveau tristes, attendant du sort qu’il nous exauce – Je ne peux vivre qu’avec toi complètement ou pas du tout ; j’ai même résolu de continuer d’aller errant au loin jusqu’à ce que je puisse me réfugier dans tes bras et me dire chez toi dans ma vraie demeure, que je puisse plonger mon âme, entourée de toi, au royaume des esprits bienheureux. Car hélas ! il en doit être ainsi – tu te ressaisiras d’autant plus que tu sais à quel point je te suis fidèle. Jamais – jamais – jamais une autre ne possédera mon coeur. O mon Dieu ! pourquoi être séparé de celle que l’on aime, si ardemment ? Et pourtant ma vie [Vienne], telle qu’elle est en ce moment, est une vie misérable – Ton amour a fait de moi le plus heureux et le plus malheureux des hommes – J’aurais besoin à mon âge d’une certaine uniformité, d’une certaine égalité de vie – celle-ci peut-elle subsister dans nos rapports ? – Mon ange, à l’instant même j’apprends que la poste part tous les jours – et je dois par conséquent terminer pour que tu reçoives ma lettre aussitôt – Sois tranquille, c’est uniquement pour un tranquille examen de notre existence que nous pourrons atteindre notre but de vivre ensemble – Sois tranquille – aime-moi – Aujourd’hui – hier – quelle nostalgie éplorée de toi – de toi – toi – ma vie – mon tout – Bonne chance – Oh ! continue de m’aimer – ne méconnais pas le coeur fidèle de ton amant.
toujours tien
toujours mienne
toujours à nous.

L.

quarta-feira, 13 de dezembro de 2017

"The Most Influential Images of All Time" - 22: James Nachtwey


Famine in Somalia - James Nachtwey

James Nachtwey couldn’t get an assignment in 1992 to document the spiraling famine in Somalia. Mogadishu had become engulfed in armed conflict as food prices soared and international assistance failed to keep pace. Yet few in the West took much notice, so the American photographer went on his own to Somalia, where he received support from the International Committee of the Red Cross. Nachtwey brought back a cache of haunting images, including this scene of a woman waiting to be taken to a feeding center in a wheelbarrow. After it was published as part of a cover feature in the New York TimesMagazine, one reader wrote, “Dare we say that it doesn’t get any worse than this?” The world was similarly moved. The Red Cross said public support resulted in what was then its largest operation since World War II. One and a half million people were saved, the ICRC’s Jean-Daniel Tauxe told the Times,and “James’ pictures made the difference.”

"From #Resistance to #Reimagining governance: 6 shifts that can improve the way we solve public problems" - Stefaan G. Verhulst


For change to be meaningful and positive, the question arises: What kind of government do we really want? One that moves us beyond "resistance",to begin "rebuilding".

domingo, 10 de dezembro de 2017

Dia Mundial dos Direitos Humanos / International Human Rights Day - POR CUMPRIR!


UM OUTRO MUNDO É POSSÍVEL!





DECLARAÇÃO UNIVERSAL DOS DIREITOS DO HOMEM

Aprovada pela Assembleia Geral da ONU

10 de Dezembro de 1948

PREÂMBULO

Considerando que o reconhecimento da dignidade inerente a todos os membros da família humana e dos seus direitos iguais e inalienáveis constitui o fundamento da liberdade, da justiça e da paz no mundo;

Considerando que o desconhecimento e o desprezo dos direitos do homem conduziram a atos de barbárie que revoltam a consciência da Humanidade e que o advento de um mundo em que os seres humanos sejam livres de falar e de crer, libertos do terror e da miséria, foi proclamado como a mais alta inspiração do homem;

Considerando que é essencial a proteção dos direitos do homem através de um regime de direito, para que o homem não seja compelido, em supremo recurso, à revolta contra a tirania e a opressão;

Considerando que é essencial encorajar o desenvolvimento de relações amistosas entre as nações;

Considerando que, na carta os povos das Nações Unidas proclamam, de novo, a sua fé nos direitos fundamentais do homem, na dignidade e no valor da pessoa humana, na igualdade de direitos do homem e das mulheres e se declararam resolvidos a favorecer o progresso social e a instaurar melhores condições de vida dentro de uma liberdade mais ampla;

Considerando que os Estados membros se comprometeram a promover, em cooperação com a Organização das Nações Unidas, o respeito universal e efetivo dos direitos do homem e das liberdades fundamentais;

Considerando que uma conceção comum destes direitos e liberdades é da mais alta importância para dar plena satisfação a tal compromisso:

A Assembleia Geral proclama a presente Declaração Universal dos Direitos do Homem como ideal comum a atingir por todos os povos e todas as nações, a fim de que todos os indivíduos e todos os órgãos da sociedade, tendo-a constantemente no espírito, se esforcem, pelo ensino e pela educação, por desenvolver o respeito desses direitos e liberdades e por promover, por medidas progressivas de ordem nacional e internacional, o seu reconhecimento e aplicação universais e efetivos tanto entre as populações dos próprios Estados membros como entre as dos territórios colocados sob sua jurisdição

Artigo 1 º

Todos os seres humanos nascem livres e iguais em dignidade e em direitos. Dotados de razão e de consciência, devem agir uns para os outros em espírito de fraternidade.

Artigo 2 °

Todos os seres humanos podem invocar os direitos e as liberdades proclamados na presente Declaração, sem distinção alguma, nomeadamente, de raça, de cor, de sexo, de língua, de religião, de opinião política ou outra, de origem nacional ou social, de fortuna, de nascimento, ou de qualquer outra situação.
Além disso, não será feita nenhuma distinção fundada no estatuto político, jurídico ou internacional do país ou do território independente, sob tutela ou sujeito a alguma limitação de soberania.

Artigo 3 °

Todo o indivíduo tem direito à vida, à liberdade e à segurança pessoal.

Artigo 4 °

Ninguém será mantido em escravatura ou em servidão e o tráfico dos os escravos, sob todas as formas, são proibidos.

Artigo 5 °

Ninguém será submetido a tortura nem a pena de morte ou a tratamentos cruéis, desumanos ou degradantes.

Artigo 6 °

Todos os indivíduos têm direito ao reconhecimento em todos os lugares da sua personalidade jurídica.

Artigo 7 °

Todos são iguais perante a lei e, sem distinção, têm direito a igual proteção da lei. Todos têm direito a proteção igual contra qualquer discriminação que viole a presente Declaração e contra qualquer incitamento a tal discriminação.

Artigo 8 °

Toda a pessoa tem direito a recurso para as jurisdições nacionais competentes contra os atos que violem os direitos fundamentais reconhecidos pela Constituição ou pela lei.

Artigo 9 º

Ninguém pode ser arbitrariamente preso, detido ou exilado.

Artigo 10 °


Toda a pessoa tem direito, em plena igualdade, a que a sua causa seja equitativa e publicamente julgada por um tribunal independente e imparcial que decida dos seus direitos e obrigações ou das razões de qualquer acusação em matéria penal que contra ele seja deduzida.

Artigo 11 °

1. Toda a pessoa acusada de um ato delituoso presume-se inocente até que a sua culpabilidade fique legalmente provada no decurso de um processo público em que todas as garantias necessárias de defesa lhe sejam asseguradas.

2. Ninguém será condenado por ações ou omissões que, no momento da sua prática, não constituíam ato delituoso à face do direito interno ou internacional. Do mesmo modo, não será infligida pena mais grave do que a que era aplicável no momento em que o ato delituoso foi cometido.

Artigo 12 º

Ninguém sofrerá intromissões arbitrárias na sua vida privada, na sua família, no seu domicílio ou na sua correspondência, nem ataques à sua honra e reputação. Contra tais intromissões ou ataques toda a pessoa tem direito à protecção da lei.

Artigo 13 º

1. Toda a pessoa tem o direito de livremente circular e escolher a sua residência no interior de um Estado.

2. Toda a pessoa tem o direito de abandonar o país em que se encontra, incluindo o seu, e o direito de regressar ao seu país.

Artigo 14 º

1. Todo a pessoa sujeita a perseguição tem o direito de procurar e de beneficiar de asilo em outros países.

2. Este direito não pode, porém, ser invocado no caso de processo realmente existente por crime de direito comum ou por atividades contrárias aos fins e aos princípios das Nações Unidas.

Artigo 15 º

1. Todo o indivíduo tem o direito a ter uma nacionalidade.

2. Ninguém pode ser arbitrariamente privado da sua nacionalidade nem do direito de mudar de nacionalidade.

Artigo 16 º

1. A partir da idade núbil, o homem e a mulher têm o direito de casar e de constituir família, sem restrição alguma de raça, nacionalidade ou religião. Durante o casamento e na altura da sua dissolução, ambos têm direitos iguais.

2. O casamento não pode ser celebrado sem o livre e pleno consentimento dos futuros esposos.

3. A família é o elemento natural e fundamental da sociedade e tem direito à proteção desta e do Estado.

Artigo 17 º

1. Toda a pessoa, individual ou coletivamente, tem direito à propriedade.

2. Ninguém pode ser arbitrariamente privado da sua propriedade.

Artigo 18 °

Toda a pessoa tem direito de pensamento, de consciência e de religião; este direito implica a liberdade de mudar de religião ou de convicção, assim como a liberdade de manifestar em público como em privado, pelo ensino, pela prática, pelo culto e pelos ritos.

Artigo 19 °


Todo o indivíduo tem direito à liberdade de opinião e de expressão, o que implica o direito de não ser inquietado pelas suas opiniões e o de procurar, receber e difundir, sem consideração de fronteiras, informações e ideias por qualquer meio de expressão.

Artigo 20 °

1. Toda a pessoa tem direito à liberdade de reunião e de associação pacíficas.

2. Ninguém pode ser obrigado a fazer parte de uma associação.

Artigo 21 °

1. Toda a pessoa tem o direito de tomar parte na direcção dos negócios públicos do seu país, quer diretamente, quer por intermédio de representantes livremente escolhidos.

2. Toda a pessoa tem direito de acesso, em condições de igualdade, às funções públicas do seu país.

3. A vontade do povo é o fundamento da autoridade dos poderes públicos; e deve exprimir-se através de eleições honestas a realizar periodicamente por sufrágio universal e igual, com voto secreto ou segundo processo equivalente que salvaguarde a liberdade de voto.

Artigo 22 °

Toda a pessoa, como membro da sociedade, tem direito à segurança social; e pode legitimamente exigir a satisfação dos direitos económicos, sociais e culturais indispensáveis, graças ao esforço nacional à cooperação internacional, de harmonia com a organização e os recursos de cada país.

Artigo 23 °

1. Toda a pessoa tem direito ao trabalho, à livre escolha do trabalho, a condições equitativas e satisfatórias de trabalho e à proteção contra o desemprego.

2. Todos têm direito, sem discriminação alguma, a salário igual por trabalho igual.

3. Quem trabalha tem direito a uma remuneração equitativa e satisfatória, que lhe permita e à sua família uma existência conforme com a dignidade humana, e completada, se possível, por todos os outros meios de protecção social.

4. Toda a pessoa tem o direito de fundar com outras pessoas sindicatos e de se filiar em sindicatos para a defesa dos seus interesses.

Artigo 24 º


Toda a pessoa tem direito ao repouso e aos lazeres e, especialmente, a uma limitação razoável da duração do trabalho e a férias periódicas pagas.

Artigo 25 °


1. Toda a pessoa tem direito a um nível de vida suficiente pare lhe assegurar e à sua família a saúde e o bem-estar, principalmente quanto à alimentação, ao vestuário, ao alojamento, à assistência médica e ainda quanto aos serviços sociais necessários, e tem direito à segurança no desemprego, na doença, na invalidez, na viuvez, na velhice ou noutros casos de perda de meios de subsistência por circunstâncias independentes da sua vontade.

2. A maternidade e a infância têm direito a ajuda e a assistência especiais. Todas as crianças nascidas dentro ou fora do matrimónio, gozam da mesma protecção social.

Artigo 26 °

1. Toda a pessoa tem direito à educação. A educação deve ser gratuita, pelo menos a correspondente ao ensino elementar fundamental. O ensino elementar é obrigatório. O ensino técnico e profissional deve ser generalizado; o acesso aos estudos superiores deve estar aberto a todos em plena igualdade, em função do seu mérito.

2. A educação deve visar a plena expansão da personalidade humana e ao reforço dos direitos do homem e das liberdades fundamentais e deve favorecer a compreensão, a tolerância e a amizade entre todas as nações e todos os grupos raciais ou religiosos, bem como o desenvolvimento das actividades das Nações Unidas para a manutenção da paz.

3. Aos pais pertence a prioridade do direito de escolher o género de educação a dar aos filhos.

Artigo 27 °


1. Toda a pessoa tem o direito de tomar parte livremente na vida cultural da comunidade, de fruir as artes e de participar no progresso cientifico e nos benefícios que deste resultam.

2. Todos têm direito à proteção dos interesses morais e materiais ligados a qualquer produção científica, literária ou artística da sua autoria.

Artigo 28 °


Toda a pessoa tem direito a que reine, no plano social e no plano internacional, uma ordem capaz de tornar plenamente efetivos os direitos e as liberdades enunciados na presente Declaração.

Artigo 29 °

1. O indivíduo tem deveres para com a comunidade, fora da qual não é possível o livre e pleno desenvolvimento da sua personalidade.

2. No exercício destes direitos e no gozo destas liberdades ninguém está sujeito senão às limitações estabelecidas pela lei com vista exclusivamente a promover o reconhecimento e o respeito dos direitos e liberdades dos outros e a fim de satisfazer as justas exigências da moral, da ordem pública e do bem-estar numa sociedade democrática.

3. Em caso algum estes direitos e liberdades poderão ser exercidos contrariamente aos fins e aos princípios das Nações Unidas.

Artigo 30 °

Nenhuma disposição da presente Declaração pode ser interpretada de maneira a envolver para qualquer Estado, agrupamento ou indivíduo o direito de se entregar a alguma atividade ou de praticar algum ato destinado a destruir os direitos e liberdades aqui enunciados.

"TRUMP WHITE HOUSE WEIGHING PLANS FOR PRIVATE SPIES TO COUNTER “DEEP STATE” ENEMIES"


THE TRUMP ADMINISTRATION is considering a set of proposals developed by Blackwater founder Erik Prince and a retired CIA officer — with assistance from Oliver North, a key figure in the Iran-Contra scandal — to provide CIA Director Mike Pompeo and the White House with a global, private spy network that would circumvent official U.S. intelligence agencies, according to several current and former U.S. intelligence officials and others familiar with the proposals. The sources say the plans have been pitched to the White House as a means of countering “deep state” enemies in the intelligence community seeking to undermine Donald Trump’s presidency.

sexta-feira, 8 de dezembro de 2017

Livro recomendado: "Ver: amor"


"Acabou o teatro dos EUA entre Israel e Palestina" - Alexandra Lucas Coelho


Tendo os EUA declarado unilateralmente o vencedor, algo vai explodir, gente vai morrer, o mal vai dar-se bem, e os oportunistas do mal vão surfar. Se a ONU ou a Europa querem fazer cumprir as resoluções que aprovaram, este será um bom momento para fazer a diferença. Fazer algo, enfim.

1. Quarta-feira, 6 de Dezembro de 2017, foi um dia bombástico, daqueles que vão aparecer nas cronologias do futuro. “Hoje, finalmente reconhecemos o óbvio: que Jerusalém é a capital de Israel”, anunciou Donald Trump. “Isto não é mais, nem menos, do que o reconhecimento da realidade. É também a coisa certa a fazer.” Como tal, a embaixada dos Estados Unidos da América será transferida de Telavive para Jerusalém, adiantou. Um ególatra imprevisível, colhendo o mundo de surpresa, incluindo os que supostamente têm sido seus interlocutores.

Eu estava em Jerusalém quando Trump visitou a cidade, em Maio passado. Acompanhei a histeria da expectativa, se a transferência da embaixada seria anunciada. Não. E agora este súbito anúncio põe fim a uma encenação de décadas: a dos EUA como mediador do “processo de paz” israelo-palestiniano. As aspas são porque não há processo de paz nenhum. Portanto, o anúncio de Trump não o inviabiliza, como muita gente tem lamentado. O que faz é puxar o tapete a quem se esforçava por manter a ideia de que os EUA estavam empenhados num “processo de paz”. Desde que Israel é Israel, todos os presidentes americanos fizeram, mais ou menos, esse esforço. Era estratégico, dominou a política da Casa Branca, e o que muitos comentadores americanos parecem lastimar mais no anúncio de Trump é que ele retire aos EUA o protagonismo de sempre.

2. Trump sendo Trump, ainda teve o desplante de dizer: “Mas estamos confiantes de que, no fim, depois de trabalharmos os desentendimentos, chegaremos a um lugar de maior compreensão e cooperação”. Mais: “Queremos um acordo que seja óptimo para israelitas e para palestinianos.” Qual o sentido disto? O mundo não sabe. Trump continua a ter um plano para aquela parte do mundo? O mundo não sabe, mas seja qual for esse plano Trump já declarou unilateralmente o vencedor, portanto não é um plano de paz.

A única coisa certa é que, tendo os EUA declarado unilateralmente o seu vencedor, algo vai explodir, gente vai morrer, o mal vai dar-se bem, e os oportunistas do mal vão surfar. Se a ONU ou a Europa querem fazer cumprir as resoluções que aprovaram, este será um bom momento para fazer a diferença. Fazer algo, enfim.

3. Porque é que reconhecer Jerusalém como capital de Israel chuta os EUA para fora de qualquer mediação a sério? Porque o estatuto de Jerusalém é uma questão central em qualquer acordo já discutido e por discutir. Além de santa para três religiões monoteístas, Jerusalém é reclamada como capital tanto por israelitas como por palestinianos. À luz da lei internacional, oficialmente, o actual estatuto de Jerusalém é o de uma cidade dividida, em que Jerusalém Ocidental faz parte de Israel e Jerusalém Leste é território palestiniano ocupado por Israel.

Isto não é matéria de opinião, é lei aprovada pela grande maioria dos países na ONU. Jerusalém Leste foi não só ocupada por Israel durante a Guerra dos Seis Dias, em 1967, como posteriormente anexada, violando todas as resoluções das Nações Unidas sobre o assunto. Esta anexação significa que aos sinais visíveis da divisão foram eliminados, e que catadupas de judeus radicais começaram a instalar-se na parte ocupada.

Hoje, Jerusalém Leste está cercada por um muro de betão, com check points nos vários acessos, a transbordar de colonos. Emudeceu a vibração da vida palestiniana que sempre existiu ali, tantos são os entraves que Israel criou, físicos, burocráticos, legais. Não só uma parte da população palestiniana de Jerusalém ficou de fora do muro, como muito do que se passava do lado de dentro se transferiu para Ramallah, desde instituições a festas de casamento, para evitar a dificuldade de acesso a Jerusalém. Gente debandou, organizações internacionais sediaram-se na Cisjordânia, parte dos visitantes da Palestina vêm pela Jordânia e não ficam alojados em Jerusalém.

Há 15 anos que visito esta cidade, já morei nela, passei lá um mês este ano. A vida de Jerusalém Leste foi-se escoando a olhos vistos. Os palestinianos sentem-se acossados na sua própria cidade.

4. Então, a realidade é que Israel fez o que quis de Jerusalém desde 1967, criou os factos no terreno que entendeu, os colonatos que lhe deu na gana, até que um presidente dos EUA, não por acaso este, chegou ao ponto de declarar que reconhecer Jerusalém como capital de Israel é reconhecer a realidade.

Israel nunca se viu realmente confrontado com a ilegalidade do que tem feito, de forma crescente, desde 1967. Os Estados Unidos nunca foram confrontados com o facto de serem árbitros e ao mesmo tempo principais aliados de uma das partes. Sempre houve aqui um conflito de interesses e toda a gente assobiou para o ar.

O mundo, em suma, permitiu que as resoluções da ONU não passassem de retórica, repetida vezes sem conta. Mas, ainda assim, uma retórica poderosa o suficiente para manter a generalidade das embaixadas em Telavive. Qualquer aprendiz de diplomata sabe que há uma linha vermelha aqui: que instalar a embaixada em Jerusalém é tomar oficialmente um partido. Muita gente bem intencionada, pouco familiarizada com o terreno, ainda acredita num acordo de paz em que poderia haver uma embaixada em Jerusalém Ocidental, outra em Jerusalém Leste, duas capitais, uma para israelitas, outra para palestinianos. Mas quem conhece bem o terreno sabe o quanto isso se tem tornado cada vez mais difícil. E não está nem remotamente nos planos do governo de Telavive. Que não haja dúvida aqui: Israel não vai abdicar nunca de uma parte de Jerusalém, a não ser que o mundo o force a isso.

“Não há paz que não inclua Jerusalém como capital do Estado de Israel”, declarou agora, mais uma vez, o primeiro-ministro Benjamin Netanyahu, na sua celebração do anúncio de Trump. A Cidade Velha, coração de Jerusalém, foi iluminada com as cores da bandeira estado-unidense. Israel agradecendo ao seu fornecedor de sempre, financiador, armador, carne da sua carne, em muito. E abre-alas: “Apelo a todos os países que desejam a paz para se juntarem aos Estados Unidos no reconhecimento da capital de Israel e mudarem as suas embaixadas para aqui”, rematou Bibi.

5. Não teve muita sorte até agora. Vários responsáveis europeus (incluindo o ministro português) já disseram que não vão mudar as embaixadas. Mas nenhum foi tão contundente, que eu tenha ouvido, como o presidente francês Macron: “Esta é uma decisão lamentável que a França não aprova e que vai contra a lei internacional e todas as resoluções do Conselho de Segurança das Nações Unidas.” Disse o evidente, mas a realidade tem caminhado tanto para o absurdo que o evidente muitas vezes não é dito.

É Macron quem vai ocupar o espaço de mediador deixado livre pelos EUA? Ou será Putin, el tzar, ególatra de outra espécie, certamente menos infantil do que Trump. O que falta ao mundo saber das relações Trump-Putin? E quem fará frente a Putin?

6. António Guterres: gostaria de ter ouvido algo mais do secretário-geral das Nações Unidas, quando a primeira potência do mundo põe assim em causa décadas de resoluções das Nações Unidas. Também gostaria que a ONU reflectisse sobre os efeitos perversos de ser quem assegura educação, saúde, alimentação e abrigo a tantos palestinianos, contribuindo assim, na prática, há décadas para literalmente sustentar a ocupação, desresponsabilizando Israel. Claro que a intenção não é essa, mas o resultado é.

7. Papa Francisco: falou, mas pode dizer mais, talvez o que nunca foi dito pela igreja.

8. E as igrejas cristãs, os cristãos em geral: o que Israel tem feito é utilizá-los, sistematicamente. Utilizar o turismo religioso como fonte de lucro, uma das grandes receitas israelitas, parte do orçamento da ocupação. Claro, cada cristão é livre de ir e fazer o que quiser, mas que tenha noção de onde está, como está e o que isso significa. É uma escolha sua, contribuirá sempre para algo.

9. Em Maio, Trump foi a Jerusalém acompanhado da filha Ivanka e do genro Jared Kushner, judeu e seu conselheiro neste tema. Estive no colonato extremista em que Jared tem investido, Bet El, na Cisjordânia. Um daqueles colonatos que acham que Israel é fruto de Deus, e a Guerra dos Seis Dias uma dádiva de Deus, e todo aquele território uma dádiva ao povo eleito. Costurando as pontas, faz todo o sentido este anúncio. Jared o terá cozinhado.

10. Posto tudo isto, espanta a alguém uma nova intifada? Quem não era por ela ficou mais perto.

quinta-feira, 7 de dezembro de 2017

"Rohingya Exodus Is a “Major Global Humanitarian Emergency”


IPS Correspondent Naimul Haq interviews WILLIAM LACY SWING, Director General of the International Organization for Migration (IOM)

"The Globalization of Our Discontent" - Joseph E. Stiglitz


Globalization, which was supposed to benefit developed and developing countries alike, is now reviled almost everywhere, as the political backlash in Europe and the US in recent years has shown. The challenge is to minimize the risk that the backlash will intensify, and that starts by understanding – and avoiding – past mistakes.

"O Orçamento, o presente e o futuro" - Sandra Monteiro


Aprovado o terceiro Orçamento do Estado da responsabilidade da solução governativa que se propôs reverter, em Portugal, as medidas de austeridade mais regressivas e mais recessivas impostas pelo neoliberalismo nacional e internacional, é tempo de olhar para as escolhas políticas que têm sido feitas numa dupla dimensão: que presente permitem elas resgatar e que futuro podem preparar?

O presente continua a ser marcado por uma importante recuperação de rendimentos para a maioria, tanto eliminando cortes, sobretaxas e contribuições extraordinárias sobre salários e pensões, como reforçando prestações sociais e aliviando a fiscalidade. Abrangendo trabalhadores da funções pública e do privado, activos e inactivos, pensionistas e desempregados ou portadores de deficiência, as medidas adoptadas têm feito uma escolha: começam por devolver rendimentos e mínimos de dignidade aos segmentos da população mais fragilizada. Fazer política é fazer escolhas, e isso implica hierarquizar quem serão os seus beneficiários, quem ficará na mesma, quem será prejudicado.

Do descongelamento de carreiras na função pública à reposição dos cortes feitos nas pensões, passando pela maior abrangência do abono de família ou pela redução do imposto sobre o rendimento das pessoas singulares (IRS) nos escalões mais baixos de rendimentos, o Orçamento contraria a brutal compressão social do anterior governo. Particularmente simbólica das medidas tomadas nesse período, e agora finalmente abandonada, foi a penalização do subsídio de desemprego ao fim de seis meses com um corte de 10%. Depois de ter significado um corte estimado em 267 milhões de euros, com incidência sobre 453 mil pessoas, adquire agora outro simbolismo: além dos rendimentos que permite recuperar, encerra um enorme potencial de compreensão do elo que liga os mecanismos de protecção social e as evoluções que ocorrem no mundo do trabalho.

Com efeito, ao contrário do que os neoliberais insistem em afirmar, o fenómeno social do desemprego não é redutível a qualquer comportamento individual de motivação para procurar emprego. O desemprego – e por sua via o subemprego, os salários baixos, etc. – é na realidade muito reforçado pela pressão exercida por prestações sociais baixas, ou até inexistentes, sobre quem se vê obrigado a aceitar trabalhos cada vez mais mal pagos, com maior sobrecarga horária, sem contratos dignos desse nome.

A aliança entre, por um lado, os combates sindicais e do movimento operário e, por outro, a construção de Estados sociais robustos, em particular a partir do pós-Guerra, faz com que este eixo central da emancipação – a ligação entre protecção social e qualidade do emprego – seja reivindicado pelas forças que se identificam como de esquerda. Que ele possa ser uma pedra de toque para que a actual solução de governo se debruce finalmente sobre outras dimensões da herança dos anos da Troika, a começar pela negociação colectiva, é algo que tem de se fazer mais do que desejar.

Mas os combates pela emancipação ou, se quiserem, as escolhas políticas que possam evitar a armadilha da mera gestão de crises cíclicas – e do descrédito das forças políticas de esquerda ciclicamente chamadas e arredadas do poder –, não podem viver apenas do legado de tradições bem sucedidas de conflito social, institucional e de massas. Os combates pela emancipação precisam que as forças políticas que acedem ao poder, seja a que escala for, sejam capazes de reflectir nas suas escolhas, e em todos os campos, os caminhos que podem gerar mais justiça social, mais igualdade.

Não foi ainda criado a nível internacional nenhum movimento social, nenhuma força política que esteja a conseguir impor ao projecto neoliberal e austeritário – projecto de privatização, liberalização e desregulação –, revezes da dimensão dos que foram impostos pelo movimento operário e sindical. Foram até consolidadas instituições e tratados, como a União Europeia e os acordos de «comércio livre», que cristalizam opções sem vocação nem capacidade para criar uma sociedade decente. Mas há que ser audaz na abertura de caminhos que possam criar essa sociedade decente. Hoje, tendo em conta as características centrais do projecto neoliberal e austeritário, isso implica, para usar a feliz formulação do secretário de Estado dos Assuntos Parlamentares, Pedro Nuno Santos, compreender que o que está em causa «não é privatizar, é investir; não é liberalizar, é proteger; não é desregular, é inovar».

Quando se compreende a natureza do neoliberalismo e das suas instituições, não é difícil observar as engenharias que ele engendra, tanto para operar uma transferência de rendimentos do trabalho para o capital, como para utilizar os Estados e as políticas públicas para organizar essa transferência. A corrosão do Estado social e da protecção social, a degradação dos serviços públicos para favorecer negócios privados, e a compressão dos rendimentos e das condições de trabalho como formas de garantir rendas e lucros para os accionistas fazem parte de um mesmo sistema e alimentam-se umas às outras. Desistir de fazer escolhas orientadas para a justiça e a igualdade em qualquer destas áreas enfraquece a capacidade de actuar sobre todas as outras.

Vem isto a propósito daquilo que, na leitura mais benigna, poderá ser descrito como um adiamento da proposta de criação de uma contribuição de solidariedade sobre os produtores de energias renováveis. Como é sabido, as condições da privatização da EDP e da REN, que há anos o Tribunal de Contas alerta terem sido feitas em condições pouco transparentes e sem acautelar conflitos de interesses entre os privados e o Estado, iniciaram um processo de elevada subsidiação pública da electricidade das renováveis, ao mesmo tempo que é paga a preços escandalosos pelos consumidores. Configurando um caso de rendas excessivas, nada justifica a manutenção dessas condições de excepção. A criação de uma sobretaxa viria apenas mitigá-las. Nenhuma preocupação ecológica pode justificar este privilégio, pois não é um caso em que só a subsidiação asseguraria a concretização do bem comum (neste caso, a protecção do ambiente). Ela apenas garante lucros estratosféricos, e quase sem riscos.

Entendeu o governo que havia que estudar melhor o desenho da medida e as consequências que ela poderia ter sobre potenciais investimentos na economia, em particular na compra de dívida portuguesa, e sobre a eventual litigância na justiça. Será de acompanhar com o maior interesse a evolução dessa reflexão e desse estudo. Será mesmo um acto fundamental de cidadania. Porque o que dele resultar será decisivo para se compreender se os Estados e os poderes políticos nacionais têm (ou não) capacidade para defender os seus povos para lá do simples apagar de fogos a seguir à fase aguda de cada crise.

Isto é, será um laboratório muito útil para se concluir se é possível afrontar o parasitismo rentista de empresas transnacionais sobre os Estados nacionais, mesmo em sectores tão estratégicos para a economia como a energia. Será muito útil também para se compreender as relações que este rentismo estabelece com toda a arquitectura de judicialização da política e de transformação da crise financeira em crises de dívida pública. Muito útil, por fim, para se compreender que respostas dará a União Europeia a Estados, como o português, que para saírem desta armadilha da dívida e do rentismo, tenham de colocar em cima da mesa propostas robustas de reestruturação da dívida pública. É que as escolhas do presente preparam sempre o futuro.

quarta-feira, 6 de dezembro de 2017

"La tragedia de la oposición venezolana" - Tomás Straka


El campo opositor al gobierno de Nicolás Maduro está más dividido que nunca. Lo que ayer era motivo de unidad, hoy lo es de ruptura. ¿Cómo pudo, en medio de la crisis, ganar espacio el chavismo?

Portugal na imprensa estrangeira - "Lisbon Emigration: Why Millennials are moving to the portuguese capital in their droves" - Sirin Kale


As freelancers and digital nomads make the most of being able to work from anywhere, the city is fast becoming the relocation hub of choice for flexible young professionals

Lettre de Jean d’Ormesson au président de la République


Morreu escritor francês Jean d'Ormesson

Esta é uma carta de 8 de maio de 2015:

Monsieur le président de la République,

Plus d’une fois, vous avez souligné l’importance que vous attachiez aux problèmes de la jeunesse, de l’éducation et de la culture. Voilà que votre ministre de l’Éducation nationale se propose de faire adopter une réforme des programmes scolaires qui entraînerait, à plus ou moins brève échéance, un affaiblissement dramatique de l’enseignement du latin et du grec et, par-dessus le marché, de l’allemand.

Cette réforme, la ministre la défend avec sa grâce et son sourire habituels et avec une sûreté d’elle et une hauteur mutine dignes d’une meilleure cause. Peut-être vous souvenez-vous, Monsieur le président, de Jennifer Jones dans La Folle Ingénue ? En hommage sans doute au cher et grand Lubitsch, Mme Najat Vallaud-Belkacem semble aspirer à jouer le rôle d’une Dédaigneuse Ingénue. C’est que son projet suscite déjà, et à droite et à gauche, une opposition farouche.

On peut comprendre cette levée de boucliers. Il y a encore quelques années, l’exception culturelle française était sur toutes les lèvres. Cette exception culturelle plongeait ses racines dans le latin et le grec. Non seulement notre littérature entière sort d’Homère et de Sophocle, de Virgile et d’Horace, mais la langue dont nous nous servons pour parler de la science, de la technique, de la médecine perdrait tout son sens et deviendrait opaque sans une référence constante aux racines grecques et latines. Le français occupe déjà aujourd’hui dans le monde une place plus restreinte qu’hier. Couper notre langue de ses racines grecques et latines serait la condamner de propos délibéré à une mort programmée.

Mettre en vigueur le projet de réforme de Mme Najat Vallaud-Belkacem, ce serait menacer toute la partie peut-être la plus brillante de notre littérature. Montaigne et Rabelais deviendraient vite illisibles. Corneille, Racine, La Fontaine, Bossuet changeraient aussitôt de statut et seraient difficiles à comprendre. Ronsard, Du Bellay, Chateaubriand, Giroudoux ou Anouilh — sans même parler de James Joyce — tomberaient dans une trappe si nous n’apprenions plus dès l’enfance les aventures d’Ulysse aux mille ruses, si nous ignorions, par malheur, qu’Andromaque est la femme d’Hector, l’adversaire malheureux d’Achille dans la guerre de Troie, si nous nous écartions de cette Rome et de cette Grèce à qui, vous le savez bien, nous devons presque tout.

Les Anglais tiennent à Shakespeare, les Allemands tiennent à Goethe, les Espagnols à Cervantès, les Portugais à Camõens, les Italiens à Dante et les Russes à Tolstoï. Nous sommes les enfants d’Homère et de Virgile — et nous nous détournerions d’eux ! Les angoisses de Cassandre ou d’Iphigénie, les malheurs de Priam, le rire en larmes d’Andromaque, les aventures de Thésée entre Phèdre et Ariane, la passion de Didon pour Énée font partie de notre héritage au même titre que le vase de Soissons, que la poule au pot d’Henri IV, que les discours de Robespierre ou de Danton, que Pasteur ou que Clemenceau.

domingo, 3 de dezembro de 2017

Hoje é dia de Frank Zappa




Frank Zappa

"The Global Economy in 2018" - Michael Spence


The global economy will confront serious challenges in the months and years ahead, and looming in the background is a mountain of debt that makes markets nervous – and that thus increases the system's vulnerability to destabilizing shocks. Yet the baseline scenario seems to be one of continuity, with no obvious convulsions on the horizon.

"A Estrada" - Adriano Miranda



Sei que durante muito tempo sentia medo. Até à noite em que acordei ao som do tiro de caçadeira. Na rua, e em frente ao portão de ferro, escrito a tinta branca e letras grandes, ameaçavam o meu avô: “Porco comunista, vais morrer”

Julho de 1975. O pátio era enorme. Alinhadas a régua e esquadro, as modestas casas térreas desenhavam um rectângulo. Duas portas. Uma para um corredor apertado. Outra para a liberdade das dunas de areia. Pequenas, tinham cozinha e quarto. A casa de banho era ao fundo, só uma, para 13 casas. E uma bomba para tirar água. Era ali, que famílias de pobres trabalhadores passavam as férias. Para mim, era uma festa. Um ritual. Um mês na praia. Prevenia as doenças de Inverno e esquecia os deveres da escola. Brincava até o sono vencer. Os amigos eram todos os anos os mesmos. O João, engenhocas, o Paulo, traquina, o Jorge, calmo, e o Francisco, a referência, não fosse ele o mais velho. Era tão boa a praia. Os banhos com a digestão feita, os gelados ao domingo, as mãos sujas dos matrecos, o bronzeador e a bandeira verde. E os livros.

Depois de almoçar deitava-me no colchão duro da cama de ferro e lia. E foi naquele pátio de gente honrada que um livro me marcou. A Cabana do PaiTomás, de Harriet Beecher Stowe. Tal era a brutalidade do patrão e o sofrimento do escravo, que várias vezes soluçava até que desisti. Nunca consegui terminar as 170 páginas. Foi uma etapa da minha infância. Talvez a linha de partida da minha consciência.

Comecei a interrogar a vida. Porque havia pobres e ricos. Porque não éramos todos felizes. E se o meu pai me ajudava a compreender melhor o mundo, Jorge Amado, com Os Capitães da Areia, colocou-me na estrada que ainda hoje acredito que é a que nos leva ao melhor destino. Ávido, comia as palavras de Pedro Bala e Gato. Depressa terminei. E no mesmo dia voltei à página 1. Até ao fim. Novamente.

O Gamelas era um homem forte. Guarda-redes de andebol. Trabalhador. Um amigo. Naquele dia de sol, foi ele que me fritou o bife, as batatas fritas e o ovo estrelado. Foi ele que me levou à praia. E foi ele também que um dia me salvou de eu morrer afogado. Eu não sabia da minha mãe nem do meu pai. Mas a vida continuava feliz no pátio. Só aos amigos se confiam os filhos. Chegou a noite e a minha mãe e o meu pai continuavam sem aparecer. Chegou o meu avô. Levou-me. Sem grandes palavras. Soube depois que a antiga vivenda de um industrial, que admirava Álvaro Cunhal e que a alugara ao Partido, tinha sido atacada, apedrejada e incendiada. A minha mãe e o meu pai estavam lá. Na vivenda.

Colado ao vidro de trás da carrinha do meu avô, descemos a avenida muito devagar. A bonita vivenda de azulejos únicos e candeeiros de loiça estava quase toda destruída. O passeio desapareceu. Arrancado. As pedras foram lançadas contra as janelas e paredes. As janelas desapareceram. As paredes estavam todas picadas da força das pedras. A mancha negra do cocktail Molotov deixava imaginar o pior. Continuei sem saber da minha mãe e do meu pai.

Agosto de 2017. Num colchão melhor mas numa cama de ferro, combato o calor da serra algarvia. Deixo-me levar pela escrita de Miguel Carvalho em QuandoPortugal Ardeu. Passaram 42 anos. Para mim, não. Estou novamente na carrinha do meu avô a descer a avenida. E Miguel Carvalho leva-me a descobrir outras avenidas. Avenidas e quelhos que eu desconhecia. Todo o terror da direita portuguesa. Os atentados. Os assassinatos. Os negócios. As mentiras. As bombas. Os tiros. A CIA. A impunidade. O branqueamento. Sinto o meu pai e a minha mãe. Tento imaginar as pedradas. A raiva que vinha de fora e a fibra que vinha de dentro. As cabeças partidas. O carro que incendiaram. O soldado que morreu. Já não me lembro como foi o nosso reencontro depois de descer a avenida. Pouco importa. Sei que durante muito tempo sentia medo. Até à noite em que acordei ao som do tiro de caçadeira. Na rua, e em frente ao portão de ferro, escrito a tinta branca e letras grandes, ameaçavam o meu avô: “Porco comunista, vais morrer.”

Tinha oito anos. Percorri a estrada. Sem medo. Fui crescendo. O pátio desapareceu. A vivenda continua na avenida. Carrego o fardo das interrogações. Podia ter sido colega do Milhazes em Moscovo, dirigente, deputado ou outra coisa qualquer. Nunca quis nada. Só um mundo para todos. Mas não existe. Um mundo para todos. Há que continuar pela estrada.

No dia dos meus 50 anos recebi um abraço e um embrulho. Desembrulho e o papel rasgado faz antever O Fim do Homem Soviético, de Svetlana Aleksievitch. Está desde então na minha mesa-de-cabeceira. Um ano. O tempo que o estou a ler. Devagar. Rouba o sono. E ao lado, Forte de Peniche-Memória, Resistência e Luta. Devagar. Faz chorar. Fico com insónias.

A estrada continua.


Adriano Miranda

sexta-feira, 1 de dezembro de 2017

Como sempre neste dia: Dia Internacional contra a SIDA


Dia Internacional contra a SIDA

Zé Pedro: Obrigada!


Ao Zé Pedro agradeço muita coisa. Em primeiro lugar a música. Mas, para além da música, a vida que viveu e que partilhou connosco. A vida de que não se arrependeu, mas que teve a honestidade de dizer que não foi perfeita. Nenhuma vida é perfeita. Só a dos deuses. E o Zé Pedro era um homem, com defeitos e qualidades, E tanto quanto sei, com mais qualidades que defeitos. Não tive o privilégio de o conhecer pessoalmente, mas os que tiveram essa sorte falam de um homem bom, generoso. Dele vou recordar os anos iniciais e finais dos Xutos. Tinha a minha idade e marcou a minha vida. Obrigada e Até Sempre!