terça-feira, 31 de maio de 2016

"Donald versus Hillary — the fight begins" - Edward Luce


American politics will never be the same again. Less than eleven months ago, Donald Trump launched his presidential bid. The rest of us collapsed laughing. Now he is the Republican nominee.

"Lettre de Frida Kahlo à Nickolas Muray"



Mon adorable Nick, mon enfant,

Je t’écris depuis mon lit d’Hôpital américain. […]

En plus de cette maudite maladie, je n’ai vraiment pas eu de chance depuis que je suis ici. D’abord, l’exposition est un sacré bazar. Quand je suis arrivée, les tableaux étaient encore à la douane, parce que ce fils de pute de Breton n’avait pas pris la peine de les en sortir. Il n’a jamais reçu les photos que tu lui as envoyées il y a des lustres, ou du moins c’est ce qu’il prétend ; la galerie à lui. Bref, j’ai dû attendre des jours et des jours comme une idiote, jusqu’à ce que je fasse la connaissance de Marcel Duchamp (un peintre merveilleux), le seul qui ait les pieds sur terre parmi ce tas de fils de pute lunatiques et tarés que sont les surréalistes. Lui, il a tout de suite récupéré mes tableaux et essayé de trouver une galerie. Finalement, une galerie qui s’appelle « Pierre Colle » a accepté cette maudite exposition. Et voilà que maintenant Breton veut exposer, à côté de mes tableaux, quatorze portraits du XIXe siècle (mexicains), ainsi que trente-deux photos d’Alvarez Bravo et plein d’objets populaires qu’il a achetés sur les marchés du Mexique, un bric-à-brac de vieilleries, qu’est-ce que tu dis de ça ? La galerie est censée être prête pour le 15 mars. Sauf qu’il faut restaurer les quatorze huiles du XIXe et cette maudite restauration va prendre tout un mois. J’ai dû prêter à Breton 200 biffetons (dollars) pour la restauration, parce qu’il n’a pas un sou. (J’ai envoyé un télégramme à Diego pour lui décrire la situation et je lui ai annoncé que j’avais prêté cette somme à Breton. Ça l’a mis en rage, mais ce qui est fait est fait et je ne peux pas revenir en arrière.) J’ai encore de quoi rester ici jusqu’à début mars, donc je ne m’inquiète pas trop.

Bon il y a quelques jours, une fois que tout était plus ou moins réglé, comme je te l’ai expliqué, j’ai appris par Breton que l’associé de Pierre Colle, un vieux bâtard et fils de pute, avait vu mes tableaux et considéré qu’il ne pourrait en exposer que deux parce que les autres sont trop « choquants » pour le public !! J’aurais voulu tuer ce gars et le bouffer ensuite, mais je suis tellement malade et fatiguée de toute cette affaire que j’ai décidé de toute envoyer au diable et de me tirer de ce foutu Paris avant de perdre la boule. Tu n’as pas idée du genre de salauds que sont ces gens. Ils me donnent envie de vomir. Je ne peux plus supporter ces maudits « intellectuels » de mes deux. C’est vraiment au-dessus de mes forces. Je préférerais m’asseoir par terre pour vendre des tortillas au marché de Toluca plutôt que de devoir m’associer à ces putains d’« artistes » parisiens. Ils passent des heures à réchauffer leurs précieuses fesses aux tables des « cafés », parlent sans discontinuité de la « culture », de l’ « art », de la « révolution » et ainsi de suite, en se prenant pour les dieux du monde, en rêvant de choses plus absurdes les unes que les autres et en infectant l’atmosphère avec des théories et encore des théories qui ne deviennent jamais réalité.

Le lendemain matin, ils n’ont rien à manger à la maison vu que pas un seul d’entre eux ne travaille. Ils vivent comme des parasites, aux crochets d’un tas de vieilles peaux pleines aux as qui admirent le « génie » de ces « artistes ». De la merde, rien que de la merde, voilà ce qu’ils sont. Je ne vous ai jamais vu, ni Diego ni toi, gaspiller votre temps en commérages idiots et en discussions « intellectuelles » ; voilà pourquoi vous êtes des hommes, des vrais, et pas des « artistes » à la noix. Bordel ! Ça valait le coup de venir, rien que pour voir pourquoi l’Europe est en train de pourrir sur pied et pourquoi ces gens — ces bons à rien sont la cause de tous les Hitler et les Mussolini. Je te parie que je vais haïr cet endroit et ses habitants pendant le restant de mes jours. Il y a quelque chose de tellement faux et irréel chez eux que ça me rend dingue.

Tout ce que j’espère, c’est guérir au plus vite et ficher le camp.

Mon billet est encore valable longtemps, mais j’ai quand même réservé une place sur l’Isle-de-France pour le 8 mars. J’espère pouvoir embarquer sur ce bateau. Quoi qu’il arrive, je ne resterai pas au-delà du 15 mars. Au diable l’exposition et ce pays à la noix. Je veux être avec toi. Tout me manque, chacun des mouvements de ton être, ta voix, tes yeux, ta jolie bouche, ton rire si clair et sincère, TOI. Je t’aime mon Nick. Je suis si heureuse de penser que je t’aime — de penser que tu m’attends — et que tu m’aimes.

Mon chéri, embrasse Mam de ma part. Je ne l’oublie surtout pas. Embrasse aussi Aria et Lea. Et pour toi, mon coeur plein de tendresse et de caresses, un baiser tout spécialement dans ton cou, ta

Xochitl.

Daqui

quinta-feira, 26 de maio de 2016

"Humanitarian Summit, The Big Fiasco" - Baher Kamal


The World Humanitarian Summit (WHS) held in Istanbul on May 23-24, managed to send a strong wake-up call to the world about the unprecedented human suffering now in course, but failed to achieve the objective of attracting the massive funds needed to alleviate the humanitarian drama, as none of the leaders of the Group 7 of the richest courtiers nor of the five permanent members of the UN Security Council attended, with the exception of the German Chancellor Angela Merkel.

"A boleia"


Cartoon de Henrique Monteiro

Assim vai a Europa! - "Loi travail : au moins 153 000 manifestants dans toute la France"


Après plusieurs jours de blocages notamment dans le secteur de l'énergie, l'intersyndicale appelle à une nouvelle journée de mobilisation ce jeudi contre la loi travail, alors que la communication de l'exécutif sur d'éventuelles marges de négociations n'est pas des plus limpides.

"New Report Shows World Heritage Icons at Risk from Climate Change"


Climate change is fast becoming one of the most significant risks for World Heritage sites, according to the report “World Heritage and Tourism in a Changing Climate”, released today by UNESCO, the United Nations Environment Programme (UNEP), and the Union of Concerned Scientists (UCS).

“Globally, we need to understand, monitor and address climate change threats to World Heritage sites better,” said Mechtild Rössler, Director of UNESCO’s World Heritage Centre. “As the report’s findings underscore, achieving the Paris Agreement’s goal of limiting global temperature rise to a level well below 2 degrees Celsius is vitally important to protecting our World Heritage for current and future generations.”

The new report lists 31 natural and cultural World Heritage sites in 29 countries that are vulnerable to increasing temperatures, melting glaciers, rising seas, intensifying weather events, worsening droughts and longer wildfire seasons. It documents climate impacts at iconic tourism sites—including Venice, Stonehenge and the Galapagos Islands—and other World Heritage sites such as South Africa’s Cape Floral Kingdom; the port city of Cartagena, Colombia; and Shiretoko National Park in Japan.

“Climate change is affecting World Heritage sites across the globe,” said Adam Markham, lead author of the report and Deputy Director of the Climate and Energy Program at UCS. “Some Easter Island statues are at risk of being lost to the sea because of coastal erosion. Many of the world’s most important coral reefs, including in the islands of New Caledonia in the western Pacific, have suffered unprecedented coral bleaching linked to climate change this year. Climate change could eventually even cause some World Heritage sites to lose their status.”

Because World Heritage sites must have “Outstanding Universal Value,” the report recommends that the World Heritage Committee consider the risk of prospective sites becoming degraded by climate change before adding them to the List.

quarta-feira, 25 de maio de 2016

"Há Flores no Cais"


Este Blog é criado por um grupo de mulheres de estivadores que tentam assim, na primeira pessoa, relatar o que verdadeiramente se passa nas suas vidas durante a luta que esta a ser realizada para se conseguir melhores condições de trabalho no sector portuário. Queremos com isto mostrar que os estivadores também têm famílias, esposas e filhos… que são eles o suporte financeiro das famílias e que neste momento estão sem poder trabalhar, com salários em atraso e outros sem qualquer salário. Falamos aqui na 1ª pessoa.

Obrigada à Joana Lopes e ao seu Entre as brumas da memória

"Top 12 reasons the Good War was Bad - Hiroshima in context" - David Swanson


Consider this a friendly reminder to President Obama on his way to Hiroshima.

No matter how many years one writes books, does interviews, publishes columns, and speaks at events, it remains virtually impossible to make it out the door of an event in the United States at which you've advocated abolishing war without somebody hitting you with the what-about-the-good-war question.

terça-feira, 24 de maio de 2016

"Nuclear Past, Radioactive Future: In Chernobyl, 30 Years Later"


Forest, nothing but forest, as far as the eye can see. Dense, thick and impenetrable forest. On either side of a stretch of asphalt scarred by potholes, ominous-looking pine trees stand tall while frost-covered birch trees make a ghostly view. Among the branches, overtaken by sprouts of weeds, bramble and underbrush, are a couple of abandoned red-brick houses, with their tiled roofs sunken, their windows wide open like empty eye sockets and their faded shutters flapping about in the wind. Here, at the start of spring, a shroud of snow covers the ground, frozen beneath a pale sun. Welcome to the Chernobyl Exclusion Zone.

"OKLAHOMA’S INSANE RUSH TO EXECUTE"


EVER SINCE THE dramatic last-minute halt of the execution of Richard Glossip in Oklahoma last fall, exactly what happened that day has remained a mystery. In Washington, D.C., the U.S. Supreme Court had given the green light for Oklahoma to proceed with the execution using a protocol the justices had upheld just months before, in Glossip v. Gross. Outside the Oklahoma State Penitentiary that afternoon, Glossip’s lawyers, his family, and members of the press were all convinced the execution was imminent. Inside, witnesses thought they were about to be escorted to the death chamber. Glossip, meanwhile, stood in his boxer shorts inside a holding cell, waiting to be taken to the gurney.

Livro recomendado - "Diário de Guantánamo"


segunda-feira, 23 de maio de 2016

"FIVE YEARS AFTER: ‘Don’t abandon us,’ victims of Fukushima nuclear accident say"


Miyako Kumamoto longs for the days of sharing fresh home-grown produce with her friends in the clean mountain air of Fukushima Prefecture.

But now, the 73-year-old fears she will be forced to live alone on the streets of Tokyo under government policies concerning evacuees from the Fukushima nuclear disaster.

" THE MOST INTRIGUING SPY STORIES FROM 166 INTERNAL NSA REPORTS - Snowden Archive"


IN THE EARLY months of 2003, the National Security Agency saw demand for its services spike as a new war in Iraq, as well as ongoing and profound changes in how people used the internet, added to a torrent of new agency work related to the war on terror, according to a review of 166 articles from a restricted agency newsletter.

Golpe no Brasil: "New Political Earthquake in Brazil: Is It Now Time for Media Outlets to Call This a “Coup”?"


BRAZIL TODAY AWOKE to stunning news of secret, genuinely shocking conversations involving a key minister in Brazil’s newly installed government, which shine a bright light on the actual motives and participants driving the impeachment of the country’s democratically elected president, Dilma Rousseff. The transcripts were published by the country’s largest newspaper, Folha de São Paulo, and reveal secret conversations that took place in March, just weeks before the impeachment vote in the lower house was held. They show explicit plotting between the new planning minister (then-senator), Romero Jucá, and former oil executive Sergio Machado — both of whom are formal targets of the “Car Wash” corruption investigation — as they agree that removing Dilma is the only means for ending the corruption investigation. The conversations also include discussions of the important role played in Dilma’s removal by the most powerful national institutions, including — most importantly — Brazil’s military leaders.

domingo, 22 de maio de 2016

"Quão velho é velho demais para um reator nuclear?" - Richard Martin


Os esforços da indústria nuclear para manter as plantas operando depois de velhas levanta questões sobre o futuro da energia nuclear nos EUA.

Cannes 2016 - Os vencedores


"En la política, incluso los creyentes necesitan ser ateos" - Eliane Brum

No se construye un proyecto político con creyentes. Pero la angustia, en el Brasil de hoy, se da también por la voluntad de creer que algo es verdadero en una vida cotidiana marcada por las falsificaciones. El peligro es que, cuando el guion de los días parece haber sido escrito por publicistas, no cabe razón en ese creer. Se exige fe. Cuando la política demanda sumarse por la fe, debemos tener mucho cuidado. Los partidos que están ahí, tirando hacia uno u otro credo, pueden pensar que les favorece tener una población de creyentes que legitime sus proyectos de poder. Pero la adoración, rápidamente, puede desplazarse hacia otro lugar, un hecho del que algunos ya deben de haber comenzado a darse cuenta después de las manifestaciones del domingo 13 de marzo. O peor aún, a un ídolo de barro cualquiera. Rebajar la política nunca es una buena idea para el futuro. Quien piensa que controla a los creyentes, con sus espirales de amor y de odio, no ha aprendido con la historia ni entiende lo demasiado humano de las masas que gritan.

terça-feira, 17 de maio de 2016

"Days of violence and thunder at University of the Free State" - Greg Nicolson


For years, the University of Free State (UFS) has swept racism under the rug, implementing only superficial changes, say black students. With frustration growing on campus and increasing levels of activism among black students at UFS and around the country, it’s time for equality, they say. Transforming the century-old institution might take time, but protesters are tired of studying 'under apartheid conditions'.

International day against homophobia and transphobia


International Day Against Homophobia and Transphobia

Em Lisboa, os vereadores dos Cidadãos por Lisboa hastearam a bandeira LGBT na Câmara (via Da Literatura).


Os 50 melhores discos da música brasileira - 28


Cortázar no Cinema - "Jogo Subterrâneo"


Realização de Roberto Gervitz









segunda-feira, 16 de maio de 2016

" THE INTERCEPT IS BROADENING ACCESS TO THE SNOWDEN ARCHIVE. HERE’S WHY" - Glenn Greenwald


FROM THE TIME we began reporting on the archive provided to us in Hong Kong by NSA whistleblower Edward Snowden, we sought to fulfill his two principal requests for how the materials should be handled: that they be released in conjunction with careful reporting that puts the documents in context and makes them digestible to the public, and that the welfare and reputations of innocent people be safeguarded. As time has gone on, The Intercept has sought out new ways to get documents from the archive into the hands of the public, consistent with the public interest as originally conceived.

"Clarifying Europe’s Refugee Problem" - Ana Palacio


Even by European Union standards, the response to the so-called refugee crisis is a mess. This seems to defy logic: While the crisis is certainly a challenge, human rights – and, indeed, refugee protection – are embedded in Europe’s DNA. Moreover, the EU’s aging and demographically challenged member states need immigrants. Yet, instead of spurring solutions, the current crisis has been bringing out all that is ugly, feckless, and dysfunctional about the European project. What happened?

domingo, 15 de maio de 2016

"The World According to Trump" - Bernard-Henri Lévy

The word “trump,” according to the dictionary, is an alteration of the word triumph. And because Donald Trump, the US presidential candidate, appears likely to become the nominee of the Grand Old Party of Abraham Lincoln and Ronald Reagan, we owe it to ourselves to ask in what sense and for whom he represents a triumph.

"Interview With BDS Co-Founder Omar Barghouti: Banned by Israel From Traveling, Threatened With Worse" - Glenn Greenwald


DESPITE HAVING LIVED in Israel for 22 years with no criminal record of any kind, Omar Barghouti (above) was this week denied the right to traveloutside the country. As one of the pioneers of the increasingly powerful movement to impose boycotts, sanctions and divestment measures (BDS) on Israel, Barghouti, an articulate, English-speaking activist, has frequently traveled around the world advocating his position. The Israeli government’s refusal to allow him to travel is obviously intended to suppress his speech and activism. Prime Minister Benjamin Netanyahu was one of the world leaders who traveled last year to Paris to participate in that city’s “free speech rally.”

"Monopoly’s New Era" - Joseph E. Stiglitz

For 200 years, there have been two schools of thought about what determines the distribution of income – and how the economy functions. One, emanating from Adam Smith and nineteenth-century liberal economists, focuses on competitive markets. The other, cognizant of how Smith’s brand of liberalism leads to rapid concentration of wealth and income, takes as its starting point unfettered markets’ tendency toward monopoly. It is important to understand both, because our views about government policies and existing inequalities are shaped by which of the two schools of thought one believes provides a better description of reality.

quarta-feira, 11 de maio de 2016

"THE SECRET NSA DIARY OF AN ABU GHRAIB INTERROGATOR"


AFTER WORKING AS an interrogator for a U.S. military contractor in Iraq, Eric Fair took a job as an analyst for the National Security Agency. When he went to the NSA, Fair was reckoning with the torture of Iraqi prisoners, torture he had witnessed and in which he had participated.

"Obama Bans E-Cigarettes for Kids, but Not Child Labor in Tobacco Fields"


Kids under age 18 soon will no longer be able to buy e-cigarettes in the United States, according to new regulations announced last week by the Obama administration. Yet it remains legal for kids as young as 12 to be exposed to nicotine working on US tobacco farms.

"Turkey: Border Guards Kill and Injure Asylum Seekers"


During March and April 2016, Turkish border guards used violence against Syrian asylum seekers and smugglers, killing five people, including a child, and seriously injuring 14 others, according to victims, witnesses, and Syrian locals interviewed by Human Rights Watch. Turkey’s Foreign Affairs Ministry maintains the country has an “open-door policy” for Syrian refugees, despite building a new border wall.

terça-feira, 10 de maio de 2016

Filme recomendado - "Gasland"



Realização de Josh Fox

"A fabricação de Marcelo" - Sandra Monteiro




Quando Marcelo Rebelo de Sousa foi eleito presidente da República, muitos previram que haveríamos de ler teses sobre o modo como os campos político e mediático intervieram na longa criação de uma figura conhecida por todos, assente numa proximidade emocional que passou dos ecrãs para as ruas, e fez esquecer, ou pelo menos secundarizar, um passado político feito de ideias conservadoras nos costumes e liberais em política e economia. Esses estudos surgirão, sem dúvida, e serão úteis para compreendermos como a comunicação social tem um peso crescente sobre as escolhas dos cidadãos, políticas e outras. Mas esse olhar crítico sobre o papel dosmedia e da política na formatação do pensamento e na definição do «consensual» não pode resumir-se aos tempos institucionalmente definidos como momentos de confrontação e debate (campanhas eleitorais, eleições). Cada vez que dispensamos a crítica, o distanciamento racional ou a procura de informação plural, alguém está a fazer escolhas por nós. Mesmo que sob o manto aparentemente transparente e benigno da simpatia, do afecto, da informalidade, ou da razoabilidade.

A comunicação social está, em geral, rendida aos encantos da presidência de Marcelo Rebelo de Sousa. Os jornalistas gostam da postura do novo ocupante do cargo, em gritante contraste com o anterior, dão-lhe a palavra a propósito de tudo, tornam-se espectadores, com câmaras e microfones, de um espectáculo por ele encenado para conquistar «afectos». Mas o que quer Marcelo fazer com o afecto dos portugueses, agora que já é presidente? Talvez o importante seja manter presente a pergunta, porque ela reforça a capacidade de sermos actores das nossas escolhas, e não espectadores das que outros façam em nosso nome.

Marcelo não é apenas um produto de um consenso fabricado por si próprio, pelos media e por parte significativa da sua família política. Ele é, agora como presidente, uma fabricação diária dos próximos «consensos», da futura opinião dominante a mobilizar quando passar a acalmia possibilitada pelo alívio do garrote austeritário. Derrotada a ideia de que havia apenas um caminho realista e sério para o país, que em anos mais fáceis permitiu o sucesso tecnocrático de alguém como Cavaco Silva mas já não serviria depois do fracasso económico e do sofrimento social da austeridade, o presidente estará a preparar o país para o fim da acalmia.

Marcelo não ignora que, mantendo-se os níveis de dívida (pública e externa) e os demais constrangimentos impostos pela União Europeia (limites do défice, arquitectura da moeda única, etc.), a reversão da austeridade não basta para manter o Estado social nem criar emprego e desenvolvimento. Sabe também que, à medida que a actual governação for correndo bem, mais quererá Bruxelas intervir com a sua ortodoxia, usando todo o seu peso: pressões através dos mercados financeiros, exigências institucionais de cumprimentos das regras dos tratados, criação mediática de um ambiente de tragédia iminente. O governo do Partido Socialista pretende usar este tempo para reverter políticas e ganhar apoios, nacional e internacionalmente. O presidente da República parece jogar nos dois tabuleiros: enquanto não nega o apoio ao actual governo vai preparando o possível dia de amanhã, construindo as pontes que podem juntar o neoliberalismo com o social-liberalismo.

A actuação e os discursos do presidente vão sendo um misto de tudo isto. Cheio de ambivalências e ambiguidades no acessório, mas muito claro no essencial. Começou logo no dia da tomada de posse como presidente, um dia com uma dimensão institucional e popular de louvar, mas cuja vertente religiosa devia ter causado apreensão. Estava a ser investido o mais alto representante de uma República laica e não-confessional, o que não é o mesmo que pluri-confessional nem multi-religiosa. Noutro dia, podia ter sido uma meritória acção contra os que apostam no ódio entre as religiões; naquele momento devia ter levantado questões sobre o entendimento presidencial da laicidade do Estado.

O inusitado convite de Marcelo Rebelo de Sousa ao presidente do Banco Central Europeu, Mario Draghi, para participar no seu primeiro Conselho de Estado já foi mais polémico. Mas igualmente insólito é que o discurso de Draghi sobre «o estado da área do euro» nesta reunião (7 de Abril) está integrado na lista de intervenções do presidente da República no sítio Internet da Presidência. O que justifica este estatuto? A menos que esta excepção se repita com outras figuras (o que continuará a ser bizarro), parece que Marcelo quer falar por entreposta pessoa. Diz o texto: em Portugal, embora «as dúvidas tenham aumentado na fase inicial da crise, nos últimos anos, constata-se até um sólido fortalecimento da confiança na nossa moeda comum»; «não se justifica anular reformas anteriores», sendo «necessárias mais reformas no conjunto da área do euro (…) com vista a responder às vulnerabilidades e à rigidez remanescentes»…

A intervenção de Marcelo no 25 de Abril permite pensar que concorda com Draghi. Desde logo, pela forma como enuncia quatro «grandes consensos» ou «objectivos nacionais», das reformas sectoriais (da Segurança Social ao sistema político) à integração nesta União Europeia (a «integração europeia» que refere não será certamente geográfica nem numa União inexistente). Depois, pela chocante narrativa que faz dos que descreve como «os grandes vencedores sobre a crise» (as famílias que só sobreviveram co-habitando ou emigrando) e que mais não são do que as vítimas que ele, defensor da necessidade da austeridade, ajudou a criar. Além de moralmente repugnante, não devia esta imagem da crise ter sido denunciada como profundamente conflitual?

Marcelo tem procurado fabricar dois outros «consensos», começando por os instilar entre especialistas. O primeiro prende-se com a reforma da Constituição da República, para compatibilizar «democracia económica e social e viabilidade financeira», porque há casos em que «a Constituição funciona como um limite, naquilo que pode ser tolhido em termos de direitos fundamentais, por causa de condicionantes de natureza económica e financeira». Terão sido fortuitas estas declarações na sessão de encerramento das Comemorações dos 40 Anos da Constituição na Ordem dos Advogados (26 de Abril), que apresentou como um desafio ao «constitucionalismo meramente estatal»? Não. O presidente fizera a mesma referência, a 19 de Abril, noutra sessão comemorativa, no Tribunal Constitucional: «um dia se poderá falar de como a Constituição (…) pode ou não disciplinar as situações de exceção económico-financeira, facilitando a tarefa dos aplicadores que têm tido de utilizar (…) princípios estruturantes como os da igualdade, da proporcionalidade ou da boa-fé».

O segundo «consenso» que parece estar em fabricação foi referido nessa mesma sessão. Ficámos a saber que a«vitalização do sistema político» que pediu a 25 de Abril pode passar pela «busca de um regime político e democrático de maior qualidade, com componente representativa, participativa e referendária». Referendária?, logo perguntou o constitucionalista Jorge Reis Novais. É que não seria a primeira vez que Marcelo se bate pela realização de referendos, cuja experiência em Portugal é, como lembra António Filipe no seu mais recente livro, no mínimo decepcionante e incide sobre o que não deve, deixando de fora os temas que devia referendar. Quererá Marcelo referendar tratados europeus… ou a Constituição, para admitir a austeridade? Se for a segunda, vai dar-lhe muito jeito ter ao seu lado uma comunicação social, e um país, consensual e dos afectos.


sexta-feira 6 de Maio de 2016