Ideia: representação mental; representação abstrata e geral de um objeto ou relação; conceito; juízo; noção; imagem; opinião; maneira de ver; visão; visão aproximada; plano; projeto; intenção; invenção; expediente; lembrança. Dicionário de Língua Portuguesa da Texto Editora
terça-feira, 31 de maio de 2016
"Lettre de Frida Kahlo à Nickolas Muray"
Mon adorable Nick, mon enfant,
Je t’écris depuis mon lit d’Hôpital américain. […]
En plus de cette maudite maladie, je n’ai vraiment pas eu de chance depuis que je suis ici. D’abord, l’exposition est un sacré bazar. Quand je suis arrivée, les tableaux étaient encore à la douane, parce que ce fils de pute de Breton n’avait pas pris la peine de les en sortir. Il n’a jamais reçu les photos que tu lui as envoyées il y a des lustres, ou du moins c’est ce qu’il prétend ; la galerie à lui. Bref, j’ai dû attendre des jours et des jours comme une idiote, jusqu’à ce que je fasse la connaissance de Marcel Duchamp (un peintre merveilleux), le seul qui ait les pieds sur terre parmi ce tas de fils de pute lunatiques et tarés que sont les surréalistes. Lui, il a tout de suite récupéré mes tableaux et essayé de trouver une galerie. Finalement, une galerie qui s’appelle « Pierre Colle » a accepté cette maudite exposition. Et voilà que maintenant Breton veut exposer, à côté de mes tableaux, quatorze portraits du XIXe siècle (mexicains), ainsi que trente-deux photos d’Alvarez Bravo et plein d’objets populaires qu’il a achetés sur les marchés du Mexique, un bric-à-brac de vieilleries, qu’est-ce que tu dis de ça ? La galerie est censée être prête pour le 15 mars. Sauf qu’il faut restaurer les quatorze huiles du XIXe et cette maudite restauration va prendre tout un mois. J’ai dû prêter à Breton 200 biffetons (dollars) pour la restauration, parce qu’il n’a pas un sou. (J’ai envoyé un télégramme à Diego pour lui décrire la situation et je lui ai annoncé que j’avais prêté cette somme à Breton. Ça l’a mis en rage, mais ce qui est fait est fait et je ne peux pas revenir en arrière.) J’ai encore de quoi rester ici jusqu’à début mars, donc je ne m’inquiète pas trop.
Bon il y a quelques jours, une fois que tout était plus ou moins réglé, comme je te l’ai expliqué, j’ai appris par Breton que l’associé de Pierre Colle, un vieux bâtard et fils de pute, avait vu mes tableaux et considéré qu’il ne pourrait en exposer que deux parce que les autres sont trop « choquants » pour le public !! J’aurais voulu tuer ce gars et le bouffer ensuite, mais je suis tellement malade et fatiguée de toute cette affaire que j’ai décidé de toute envoyer au diable et de me tirer de ce foutu Paris avant de perdre la boule. Tu n’as pas idée du genre de salauds que sont ces gens. Ils me donnent envie de vomir. Je ne peux plus supporter ces maudits « intellectuels » de mes deux. C’est vraiment au-dessus de mes forces. Je préférerais m’asseoir par terre pour vendre des tortillas au marché de Toluca plutôt que de devoir m’associer à ces putains d’« artistes » parisiens. Ils passent des heures à réchauffer leurs précieuses fesses aux tables des « cafés », parlent sans discontinuité de la « culture », de l’ « art », de la « révolution » et ainsi de suite, en se prenant pour les dieux du monde, en rêvant de choses plus absurdes les unes que les autres et en infectant l’atmosphère avec des théories et encore des théories qui ne deviennent jamais réalité.
Le lendemain matin, ils n’ont rien à manger à la maison vu que pas un seul d’entre eux ne travaille. Ils vivent comme des parasites, aux crochets d’un tas de vieilles peaux pleines aux as qui admirent le « génie » de ces « artistes ». De la merde, rien que de la merde, voilà ce qu’ils sont. Je ne vous ai jamais vu, ni Diego ni toi, gaspiller votre temps en commérages idiots et en discussions « intellectuelles » ; voilà pourquoi vous êtes des hommes, des vrais, et pas des « artistes » à la noix. Bordel ! Ça valait le coup de venir, rien que pour voir pourquoi l’Europe est en train de pourrir sur pied et pourquoi ces gens — ces bons à rien sont la cause de tous les Hitler et les Mussolini. Je te parie que je vais haïr cet endroit et ses habitants pendant le restant de mes jours. Il y a quelque chose de tellement faux et irréel chez eux que ça me rend dingue.
Tout ce que j’espère, c’est guérir au plus vite et ficher le camp.
Mon billet est encore valable longtemps, mais j’ai quand même réservé une place sur l’Isle-de-France pour le 8 mars. J’espère pouvoir embarquer sur ce bateau. Quoi qu’il arrive, je ne resterai pas au-delà du 15 mars. Au diable l’exposition et ce pays à la noix. Je veux être avec toi. Tout me manque, chacun des mouvements de ton être, ta voix, tes yeux, ta jolie bouche, ton rire si clair et sincère, TOI. Je t’aime mon Nick. Je suis si heureuse de penser que je t’aime — de penser que tu m’attends — et que tu m’aimes.
Mon chéri, embrasse Mam de ma part. Je ne l’oublie surtout pas. Embrasse aussi Aria et Lea. Et pour toi, mon coeur plein de tendresse et de caresses, un baiser tout spécialement dans ton cou, ta
Xochitl.
segunda-feira, 30 de maio de 2016
domingo, 29 de maio de 2016
"War in Eastern Ukraine Brings Lasting Misery for Elderly" - Tanya Lokshina
The armed conflict that swept eastern Ukraine in 2014 and is still ongoing displaced close to a million people, who fled the fighting.
Among those left behind, trapped in the war zone, were those too frail, too sick, or too poor to flee. Many spent months hiding from shelling in dark, damp basements, with little food and practically no medical aid as explosions shook the world outside.
quinta-feira, 26 de maio de 2016
"Humanitarian Summit, The Big Fiasco" - Baher Kamal
Assim vai a Europa! - "Loi travail : au moins 153 000 manifestants dans toute la France"
"New Report Shows World Heritage Icons at Risk from Climate Change"
Climate change is fast becoming one of the most significant risks for World Heritage sites, according to the report “World Heritage and Tourism in a Changing Climate”, released today by UNESCO, the United Nations Environment Programme (UNEP), and the Union of Concerned Scientists (UCS).
“Globally, we need to understand, monitor and address climate change threats to World Heritage sites better,” said Mechtild Rössler, Director of UNESCO’s World Heritage Centre. “As the report’s findings underscore, achieving the Paris Agreement’s goal of limiting global temperature rise to a level well below 2 degrees Celsius is vitally important to protecting our World Heritage for current and future generations.”
The new report lists 31 natural and cultural World Heritage sites in 29 countries that are vulnerable to increasing temperatures, melting glaciers, rising seas, intensifying weather events, worsening droughts and longer wildfire seasons. It documents climate impacts at iconic tourism sites—including Venice, Stonehenge and the Galapagos Islands—and other World Heritage sites such as South Africa’s Cape Floral Kingdom; the port city of Cartagena, Colombia; and Shiretoko National Park in Japan.
“Climate change is affecting World Heritage sites across the globe,” said Adam Markham, lead author of the report and Deputy Director of the Climate and Energy Program at UCS. “Some Easter Island statues are at risk of being lost to the sea because of coastal erosion. Many of the world’s most important coral reefs, including in the islands of New Caledonia in the western Pacific, have suffered unprecedented coral bleaching linked to climate change this year. Climate change could eventually even cause some World Heritage sites to lose their status.”
Because World Heritage sites must have “Outstanding Universal Value,” the report recommends that the World Heritage Committee consider the risk of prospective sites becoming degraded by climate change before adding them to the List.
quarta-feira, 25 de maio de 2016
"Há Flores no Cais"
Obrigada à Joana Lopes e ao seu Entre as brumas da memória
"Top 12 reasons the Good War was Bad - Hiroshima in context" - David Swanson
Consider this a friendly reminder to President Obama on his way to Hiroshima.
No matter how many years one writes books, does interviews, publishes columns, and speaks at events, it remains virtually impossible to make it out the door of an event in the United States at which you've advocated abolishing war without somebody hitting you with the what-about-the-good-war question.
terça-feira, 24 de maio de 2016
"Nuclear Past, Radioactive Future: In Chernobyl, 30 Years Later"
"OKLAHOMA’S INSANE RUSH TO EXECUTE"
segunda-feira, 23 de maio de 2016
"FIVE YEARS AFTER: ‘Don’t abandon us,’ victims of Fukushima nuclear accident say"
Miyako Kumamoto longs for the days of sharing fresh home-grown produce with her friends in the clean mountain air of Fukushima Prefecture.
But now, the 73-year-old fears she will be forced to live alone on the streets of Tokyo under government policies concerning evacuees from the Fukushima nuclear disaster.
" THE MOST INTRIGUING SPY STORIES FROM 166 INTERNAL NSA REPORTS - Snowden Archive"
Golpe no Brasil: "New Political Earthquake in Brazil: Is It Now Time for Media Outlets to Call This a “Coup”?"
domingo, 22 de maio de 2016
"En la política, incluso los creyentes necesitan ser ateos" - Eliane Brum
quarta-feira, 18 de maio de 2016
terça-feira, 17 de maio de 2016
"Days of violence and thunder at University of the Free State" - Greg Nicolson
International day against homophobia and transphobia
International Day Against Homophobia and Transphobia
Em Lisboa, os vereadores dos Cidadãos por Lisboa hastearam a bandeira LGBT na Câmara (via Da Literatura).
segunda-feira, 16 de maio de 2016
" THE INTERCEPT IS BROADENING ACCESS TO THE SNOWDEN ARCHIVE. HERE’S WHY" - Glenn Greenwald
"Clarifying Europe’s Refugee Problem" - Ana Palacio
domingo, 15 de maio de 2016
"The World According to Trump" - Bernard-Henri Lévy
"Interview With BDS Co-Founder Omar Barghouti: Banned by Israel From Traveling, Threatened With Worse" - Glenn Greenwald
"Monopoly’s New Era" - Joseph E. Stiglitz
quinta-feira, 12 de maio de 2016
"Death stalks the children’s corridor: Inside Angola’s second-largest hospital" - Rafael Marques
quarta-feira, 11 de maio de 2016
"THE SECRET NSA DIARY OF AN ABU GHRAIB INTERROGATOR"
"Obama Bans E-Cigarettes for Kids, but Not Child Labor in Tobacco Fields"
"Turkey: Border Guards Kill and Injure Asylum Seekers"
terça-feira, 10 de maio de 2016
"A fabricação de Marcelo" - Sandra Monteiro
Quando Marcelo Rebelo de Sousa foi eleito presidente da República, muitos previram que haveríamos de ler teses sobre o modo como os campos político e mediático intervieram na longa criação de uma figura conhecida por todos, assente numa proximidade emocional que passou dos ecrãs para as ruas, e fez esquecer, ou pelo menos secundarizar, um passado político feito de ideias conservadoras nos costumes e liberais em política e economia. Esses estudos surgirão, sem dúvida, e serão úteis para compreendermos como a comunicação social tem um peso crescente sobre as escolhas dos cidadãos, políticas e outras. Mas esse olhar crítico sobre o papel dosmedia e da política na formatação do pensamento e na definição do «consensual» não pode resumir-se aos tempos institucionalmente definidos como momentos de confrontação e debate (campanhas eleitorais, eleições). Cada vez que dispensamos a crítica, o distanciamento racional ou a procura de informação plural, alguém está a fazer escolhas por nós. Mesmo que sob o manto aparentemente transparente e benigno da simpatia, do afecto, da informalidade, ou da razoabilidade.
A comunicação social está, em geral, rendida aos encantos da presidência de Marcelo Rebelo de Sousa. Os jornalistas gostam da postura do novo ocupante do cargo, em gritante contraste com o anterior, dão-lhe a palavra a propósito de tudo, tornam-se espectadores, com câmaras e microfones, de um espectáculo por ele encenado para conquistar «afectos». Mas o que quer Marcelo fazer com o afecto dos portugueses, agora que já é presidente? Talvez o importante seja manter presente a pergunta, porque ela reforça a capacidade de sermos actores das nossas escolhas, e não espectadores das que outros façam em nosso nome.
Marcelo não é apenas um produto de um consenso fabricado por si próprio, pelos media e por parte significativa da sua família política. Ele é, agora como presidente, uma fabricação diária dos próximos «consensos», da futura opinião dominante a mobilizar quando passar a acalmia possibilitada pelo alívio do garrote austeritário. Derrotada a ideia de que havia apenas um caminho realista e sério para o país, que em anos mais fáceis permitiu o sucesso tecnocrático de alguém como Cavaco Silva mas já não serviria depois do fracasso económico e do sofrimento social da austeridade, o presidente estará a preparar o país para o fim da acalmia.
Marcelo não ignora que, mantendo-se os níveis de dívida (pública e externa) e os demais constrangimentos impostos pela União Europeia (limites do défice, arquitectura da moeda única, etc.), a reversão da austeridade não basta para manter o Estado social nem criar emprego e desenvolvimento. Sabe também que, à medida que a actual governação for correndo bem, mais quererá Bruxelas intervir com a sua ortodoxia, usando todo o seu peso: pressões através dos mercados financeiros, exigências institucionais de cumprimentos das regras dos tratados, criação mediática de um ambiente de tragédia iminente. O governo do Partido Socialista pretende usar este tempo para reverter políticas e ganhar apoios, nacional e internacionalmente. O presidente da República parece jogar nos dois tabuleiros: enquanto não nega o apoio ao actual governo vai preparando o possível dia de amanhã, construindo as pontes que podem juntar o neoliberalismo com o social-liberalismo.
A actuação e os discursos do presidente vão sendo um misto de tudo isto. Cheio de ambivalências e ambiguidades no acessório, mas muito claro no essencial. Começou logo no dia da tomada de posse como presidente, um dia com uma dimensão institucional e popular de louvar, mas cuja vertente religiosa devia ter causado apreensão. Estava a ser investido o mais alto representante de uma República laica e não-confessional, o que não é o mesmo que pluri-confessional nem multi-religiosa. Noutro dia, podia ter sido uma meritória acção contra os que apostam no ódio entre as religiões; naquele momento devia ter levantado questões sobre o entendimento presidencial da laicidade do Estado.
O inusitado convite de Marcelo Rebelo de Sousa ao presidente do Banco Central Europeu, Mario Draghi, para participar no seu primeiro Conselho de Estado já foi mais polémico. Mas igualmente insólito é que o discurso de Draghi sobre «o estado da área do euro» nesta reunião (7 de Abril) está integrado na lista de intervenções do presidente da República no sítio Internet da Presidência. O que justifica este estatuto? A menos que esta excepção se repita com outras figuras (o que continuará a ser bizarro), parece que Marcelo quer falar por entreposta pessoa. Diz o texto: em Portugal, embora «as dúvidas tenham aumentado na fase inicial da crise, nos últimos anos, constata-se até um sólido fortalecimento da confiança na nossa moeda comum»; «não se justifica anular reformas anteriores», sendo «necessárias mais reformas no conjunto da área do euro (…) com vista a responder às vulnerabilidades e à rigidez remanescentes»…
A intervenção de Marcelo no 25 de Abril permite pensar que concorda com Draghi. Desde logo, pela forma como enuncia quatro «grandes consensos» ou «objectivos nacionais», das reformas sectoriais (da Segurança Social ao sistema político) à integração nesta União Europeia (a «integração europeia» que refere não será certamente geográfica nem numa União inexistente). Depois, pela chocante narrativa que faz dos que descreve como «os grandes vencedores sobre a crise» (as famílias que só sobreviveram co-habitando ou emigrando) e que mais não são do que as vítimas que ele, defensor da necessidade da austeridade, ajudou a criar. Além de moralmente repugnante, não devia esta imagem da crise ter sido denunciada como profundamente conflitual?
Marcelo tem procurado fabricar dois outros «consensos», começando por os instilar entre especialistas. O primeiro prende-se com a reforma da Constituição da República, para compatibilizar «democracia económica e social e viabilidade financeira», porque há casos em que «a Constituição funciona como um limite, naquilo que pode ser tolhido em termos de direitos fundamentais, por causa de condicionantes de natureza económica e financeira». Terão sido fortuitas estas declarações na sessão de encerramento das Comemorações dos 40 Anos da Constituição na Ordem dos Advogados (26 de Abril), que apresentou como um desafio ao «constitucionalismo meramente estatal»? Não. O presidente fizera a mesma referência, a 19 de Abril, noutra sessão comemorativa, no Tribunal Constitucional: «um dia se poderá falar de como a Constituição (…) pode ou não disciplinar as situações de exceção económico-financeira, facilitando a tarefa dos aplicadores que têm tido de utilizar (…) princípios estruturantes como os da igualdade, da proporcionalidade ou da boa-fé».
O segundo «consenso» que parece estar em fabricação foi referido nessa mesma sessão. Ficámos a saber que a«vitalização do sistema político» que pediu a 25 de Abril pode passar pela «busca de um regime político e democrático de maior qualidade, com componente representativa, participativa e referendária». Referendária?, logo perguntou o constitucionalista Jorge Reis Novais. É que não seria a primeira vez que Marcelo se bate pela realização de referendos, cuja experiência em Portugal é, como lembra António Filipe no seu mais recente livro, no mínimo decepcionante e incide sobre o que não deve, deixando de fora os temas que devia referendar. Quererá Marcelo referendar tratados europeus… ou a Constituição, para admitir a austeridade? Se for a segunda, vai dar-lhe muito jeito ter ao seu lado uma comunicação social, e um país, consensual e dos afectos.
sexta-feira 6 de Maio de 2016
segunda-feira, 9 de maio de 2016
domingo, 8 de maio de 2016
sexta-feira, 6 de maio de 2016
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